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Le baril s'enfonce sous les 97 dollars à New York
ALORS QUE LES RECETTES PETROLIÈRES DE L'ALGERIE SONT EN CHUTE LIBRE
Publié dans L'Expression le 03 - 08 - 2014

Il devient urgent pour l'économie nationale de se libérer de son addiction au secteur des hydrocarbures en général et à celui du pétrole en particulier.
La menace sur les équilibres budgétaires se précise. «L'orien-tation budgétaire expansionniste de ces dernières années a... rendu la situation budgétaire vulnérable aux fluctuations des cours du pétrole, le prix permettant d'équilibrer le budget étant aujourd'hui légèrement supérieur à 100 dollars le baril», avait déjà prévenu le FMI (Fonds monétaire international) dans son rapport de janvier 2012. La zone de turbulence n'est pas loin. Peut-on l'éviter? La réponse est simple. Il ne faudrait pas que les prix du pétrole continuent à s'enfoncer davantage. Ce qui n'est pas le cas. Le baril s'est enfoncé au-dessous des 97 dollars vendredi, à New York. Son plus bas niveau depuis six mois.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de Light Sweet Crude (WTI) pour la même échéance perdait 87 cents, à 97,30 dollars. Vers 10h05 GMT, le WTI a chuté jusqu'à 97,09 dollars, son niveau le plus faible depuis le 7 février dernier.
La situation n'est guère plus reluisante, en ce qui concerne le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre, qui a affiché 104,85 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres. Soit une baisse de 1,17 dollar par rapport à la clôture de jeudi. Il est même tombé à 104,71 dollars, en séance, son minimum depuis la mi-juillet. La conjoncture géopolitique n'a pas profité au baril de pétrole contrairement à ce que logiquement on aurait dû s'attendre.
Un constat que confirme Gene McGillian de Tradition Energy qui estime que les cours du brut pâtissent par ailleurs d'une certaine distanciation des courtiers, face aux risques géopolitiques. «On est revenu à des niveaux datant d'avant le début de la crise ukrainienne, de la crise irakienne, de la crise à Ghaza», a-t-il fait remarquer.
«Les craintes de perturbations de l'offre (de pétrole) au niveau mondial ont, semble-t-il, été balayées puisque rien ne s'est vraiment passé pour l'instant de ce côté», a-t-il ajouté. La situation ne se présente pas sous les meilleurs auspices pour les prochains jours. Pourquoi? L'un des facteurs tirant les prix de l'or noir vers le bas est le fait que «la cadence des raffineries américaines devrait ralentir dans les semaines à venir», ce qui doit par ricochet faire reculer la demande en brut, a indiqué l'analyste de Citi Tim Evans.
Quelle conséquence pourrait avoir l'éventuelle chute des prix sur l'économie nationale? Sous quel seuil ne doivent-ils pas descendre?
«Désormais, l'équilibre budgétaire requiert des niveaux de prix des hydrocarbures supérieurs à 112 dollars le baril pendant que les recettes budgétaires totales restent fortement dépendantes de celles, très volatiles, des hydrocarbures», avait prévenu Djamel Benbelkacem, directeur conseiller de la Banque d'Algérie, dans un compte rendu sur l'évolution économique et monétaire en Algérie, présenté le 1er juillet 2012.
La ligne rouge a-t-elle été franchie? La marge de manoeuvre est-elle encore assez importante pour ne pas remettre en cause les projets de développement du pays? La situation ne semble pas critique à ce point.
Il est toutefois urgent de se libérer de cette addiction aux hydrocarbures en général et au pétrole en particulier. «Notre économie traverse un moment crucial, parce qu'elle va devoir basculer d'une demande publique à une demande privée, ménages-entreprises, voire exportations, qui tire la croissance. Il s'agit de passer d'une économie quasiment de rente à une économie de production», avait déclaré le 9 mai 2013 le ministre des Finances, Karim Djoudi, en marge d'une séance de questions orales à l'Assemblée populaire nationale. Le moment est venu de concrétiser ce voeu pieux.


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