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Nouveau massacre dans le nord de la Centrafrique
LE CESSEZ-LE-FEU DE PLUS EN PLUS MENACE
Publié dans L'Expression le 17 - 08 - 2014

La Centrafrique otage des exactions des fractions Séléka et anti-Balaka qui font régner la terreur
Ces violences marquent une nouvelle violation du très fragile accord de cessez-le-feu signé au forceps fin juillet à Brazzaville entre représentants de l'ex-Séléka et des milices anti-Balaka.
Plus d'une trentaine de villageois ont été massacrés dans le nord de la Centrafrique, nouvelle violation sanglante du très fragile cessez-le-feu signé fin juillet et qui compromet encore un peu plus le retour durable à la paix dans le pays, toujours en attente d'un nouveau gouvernement. «Au moins 34 personnes ont été tuées entre le 13 et 15 août dans la région de M'brés (400 km au nord de Bangui) par des hommes armés identifiés par les habitants comme des ex-rebelles Séléka et des Peuls armés», a indiqué un officier de la force africaine Misca. «D'après les habitants fuyant ces villages, les assaillants tirent à bout portant sur leurs victimes et les poursuivent dans leur fuite en brousse.
Certaines des victimes sont mortes par pendaison, d'autres ont été battues et torturées à mort», a expliqué cet officier, s'exprimant sous couvert d'anonymat depuis la ville voisine de Kaga-Bandoro (nord). «Les assaillants sont à pied, ou bien sur des motos. (...) Ils disent qu'ils vont nettoyer huit villages sur l'axe M'brés-Ndélé-Bakala avant le 15 septembre prochain (date du déploiement d'une force de l'ONU)», a raconté un habitant réfugié à Kaga-Bandoro. Ces violences marquent une nouvelle violation du très fragile accord de cessez-le-feu signé au forceps fin juillet à Brazzaville entre représentants de l'ex-Séléka et des milices anti-balaka, et censé relancer la transition politique en panne. Elles se déroulent à un moment très sensible, alors que le pays attend depuis des jours la formation d'un nouveau gouvernement de transition renouvelé et «élargi», qui doit inclure des représentants des groupes armés, dont des membres de l'ex-Séléka. Un nouveau Premier ministre, Mahamat Kamoun, a été nommé en début de semaine par la présidente de transition Catherine Samba Panza. De laborieuses tractations se poursuivent pour former le nouveau cabinet, auquel l'ex-Séléka, mécontente de la nomination de M. Kamoun, affirme ne plus vouloir participer. De confession musulmane, M. Kamoun, haut-fonctionnaire et proche collaborateur de la présidente actuelle, a travaillé comme directeur de cabinet de l'ex-président et chef de la Séléka Michel Djotodia. Mais il n'est pas membre de la Séléka. Après s'être emparée de Bangui en mars 2013, puis un désastreux passage aux affaires marqué par des pillages généralisés et de multiples exactions, l'ex-coalition rebelle à dominante musulmane, affaiblie par l'intervention de l'armée française, avait dû quitter la capitale en janvier pour se replier dans ses fiefs du nord du pays. Les ex-rebelles, minés par les divisions et les rivalités, gardent le contrôle de ces régions, et leurs colonnes de véhicules armés continuent d'écumer ces vastes régions forestières et de savanes.
Certains de ces groupes, en particulier ceux qui comptent dans leurs rangs des mercenaires tchadiens et soudanais, se rendent régulièrement coupables d'exactions contre les populations, notamment dans les zones-tampons marquant la limite avec la moitié sud pays, territoires sous contrôle des miliciens anti-balaka majoritairement chrétiens.
Des éléments de l'ex-Séléka stationnaient depuis des mois à Kaga-Bandoro et M'brès, où la cohabitation était difficile avec les autochtones. En juin, neuf villages de la région de M'brés avaient déjà subi diverses exactions de ces groupes armés, exécutions sommaires, assassinats, viols, tortures rackets, etc..., contraignant les habitants à fuir en brousse ou dans les villes voisines.


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