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Quand la danse dit notre espace intérieur
2E EDITION DE «TEMPS DANSE»
Publié dans L'Expression le 16 - 10 - 2014

Lors du séminaire sur le journalisme culturel à l'IFA
Du 28 octobre au 6 novembre dans les six instituts français du pays se tiendra la manifestation dont la programmation choisie cette année par Nacéra Belaza porte dur sur le thème du Solo.
Organisé conjointement par l'ambassade de France en Algérie et la compagnie de danse de la chorégraphe franco-algérienne Nacéra Belaza, la seconde édition de la manifestation liée à la danse contemporaine «Temps dansé» aura lieu cette année du 28 octobre au 6 novembre dans les six Instituts français du pays. La programmation choisie cette année par Nacéra Belaza porte sur le thème du Solo. Elle dit à ce propos: «J'ai souhaité à travers cette nouvelle édition mettre en valeur l'expérience du solo, celle de l'interprète seul sur le plateau. Le solo est indéniablement à mes yeux une forme d'autoportrait comme il en existe souvent dans les autres arts, notamment en peinture, on pourrait résumer cette démarche en la décrivant de la manière suivante: l'être humain qui tente de se rapprocher de sa vérité la plus profonde en lui donnant bien souvent une forme qui le dépasse lui-même.» En effet, la danseuse chorégraphe des plus exigeantes pour répondre aux attente d'un public de plus en plus intransigeant a choisi d'emblée «la cohérence au détriment de l'uniformité» dans la sélection de son programme. La manifestation comportera la participation de cinq compagnies de danse internationales dont un Algérien qui évolue à l'étranger et dont on a eu déjà le privilège de connaître un aperçu de son travail lors du Festival de la danse contemporaine d'Alger. Ahmed Khemis qui avait exalté nos sens avec son voyage de Boussaâda revient avec son spectacle Voyage des poussières. Les autres pièces qui seront données sont Not About Everything de Daniel Lineham (Etats-Unis, Danse contemporaine), Mâa Labyrinthe de Souleymane Koné (Burkina Faso, Hip-Hop). La Traversée de Nacéra Belaza (Algérie, danse contemporaine) et In the Inside there is sleeping de Léa Martini (Allemagne, danse contemporaine). Les représentations auront lieu à l'Institut français de Constantine le 28 octobre 2014 à 18h, l'Institut français de Annaba le 30 octobre, à l'Institut français de Tlemcen le 2 novembre, à I'institut français d'Oran le 4 novembre 2014 et enfin à l'Institut français d'Alger le 6 novembre 2014. Le Temps dansé comprendra aussi un atelier de danse avec les chorégraphes invités et un autre de vidéo appelé «Filmer le mouvement». N'oublions pas que des rencontres avec les artistes se tiendront à l'issue de chaque représentation. Aussi, c'est dans le même sillage que s'est tenu les 12 et 13 octobre à l'IFA un séminaire autour du journalisme culturel et la critique d'art, lequel a été animé par Nacéra Belaza et le critique français Gérard Mayen. Ce dernier s'est évertué à nous donner les clés de perception ou comment décortiquer une pièce chorégraphique à partir du mouvement déployé, notamment à travers une série d'images extraites de pièces de danse de célèbres chorégraphes et autres références tels Cuningam, Izadora Dencan, «Le corps est le foyer de l'imaginaire, de la fiction, du récit» a souligné notre intervenant, arguant que le critique devrait s'affranchir du type de narration tel développé dans les spectacles de danse classique, tout en ayant, en outre une oreille autonome à l'égard de la musique, car le corps a lui aussi son propre rythme, pas forcément celui de la musique employée. Pour Nacéra Belaza, le corps a-t-elle indiqué, est un outil de connaissance de soi, mais aussi de la société, à l'instar de l'écrivain qui se fait son écho avec sa plume. Le corps c'est aussi un champ d'exploration énorme qui doit s'affranchir de toutes les influences extérieures telles que la télé, la façon de se tenir dans la rue, à la maison etc. pour lui restituer sa liberté. On ne peut aboutir à cet espace de liberté que grâce à une conscientisation de soi,» autrement pour «pouvoir plonger en soi, il faudrait s'affranchir de toutes ces contraintes», ce qui est loin d'être une sinécure pour un artiste. Tel est la démarche de Nacéra Belaza, un pari qui lui réussit pas mal jusqu'à présent en tout cas. Et de reposer la problématique:
«Comment faire de mon corps qui est un instrument d'exploration un endroit du possible, le déployer, sans aucune rupture avec mon passé, et trouver un point d'harmonie avec tout ça?» Aussi se posera la question au final de ce qu'est l'art. Ce dernier qui est tout compte fait la manière de regarder le monde se veut basé dans la danse contemporaine sur la notion de déplacement du regard telle l'image en 3D dans la peinture de Picasso, notamment, et ce, afin de révéler enfin le monde et ses imperfections, mais aussi ses digressions fantasmagoriques et à la fois réelles. Pour Gérard Mayen, «il est nécessaire aussi, lorsqu'on regarde une pièce chorégraphique de s'attarder sur le rapport du danseur au sol car la danse, dit-il, révèle l'espace (de jeu, de rêve...)». C'est cet espace-là, fabriqué par la danse qui permet de remplir le vide de la scène en gros. Et nous faire transporter finalement dans un autre monde...


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