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Le nouveau chef de la majorité
BEJI CAID ESSEBSI A GAGNE SON PARI POLITIQUE
Publié dans L'Expression le 28 - 10 - 2014

Le chef du principal parti d'opposition tunisien, Nidaa Tounès, est le grand vainqueur des premières élections législatives pluralistes de Tunisie.
À 86 ans, l'ancien compagnon de route du premier président de la Tunisie indépendante Habib Bourguiba, est aujourd'hui le chef du principal parti d'opposition Nidaa Tounès, possède dans ses rangs de nombreux entrepreneurs et hommes d'affaires, parmi eux Tarek Ben Amar, le producteur franco-tunisien.
Nidaa Tounès, une formation hétéroclite regroupant aussi bien des figures de gauche, de centre-droit que des caciques du régime de Zine El Abidine Ben Ali, renversé par la révolution de 2011, se montrait très confiant. Malgré son âge, le chef de l'opposition possède une page Facebook et commente sa victoire: «Nous avons gagné, vive la Tunisie». D'ailleurs, dimanche soir il avait déclaré disposer «d'indicateurs positifs» plaçant son parti «en tête». Ce vétéran de la vie politique tunisienne, ayant servi aussi bien sous le père de l'indépendance Habib Bourguiba que sous Ben Ali, qui est aussi le favori de la présidentielle du 23 novembre, a déclaré, jeudi dernier, que la Tunisie a besoin d'un «soutien massif» pour sortir de la crise politique et lutter contre le terrorisme. Selon lui, les partenaires européens ont jusqu'à présent «fait défaut». Béji Caïd Essebsi a gagné les élections grâce à une machine médiatique bien huilée. Télévision, réseaux sociaux, journaux électroniques et campagne publicitaire à l'américaine. Le nouveau chef de la majorité connu aussi sous l'abréviation BCE, est né le 29 novembre 1926 à Sidi Bou Saïd, homme politique et avocat tunisien de renom, il a occupé plusieurs postes importants. Premier ministre entre le 27 février et le 24 décembre 2011, sous la présidence intérimaire de Fouad Mebazaâ. Fils d'un agriculteur d'origine sarde, issu de l'ancienne bourgeoisie tunisoise, il est l'arrière-petit fils d'Ismaïl Caïd Essebsi, un haut fonctionnaire dans l'administration beylicale. Après l'indépendance de la Tunisie, il est nommé conseiller et représentant du Premier ministre Bourguiba, chargé des Affaires sociales, puis chef de l'Administration régionale au ministère de l'Intérieur, avant d'occuper le poste de ministre de l'Intérieur, le 5 juillet 1965. Il multiplie ensuite les postes diplomatiques: ambassadeur de Tunisie aux Etats-Unis en 1969, ambassadeur de Tunisie en France en 1970. Après une longue traversée du désert durant laquelle il exerce son métier d'avocat, il réintègre le gouvernement en tant que ministre délégué auprès du Premier ministre Mohamed Mzali, puis ministre des Affaires étrangères, le 15 avril 1981.
Après le coup d'Etat du 7 novembre 1987, il intègre le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) du nouveau président Zine El Abidine Ben Ali. Il redevient député puis président de la Chambre des députés, entre le 14 mars 1990 et le 9 octobre 1991, à la suite de quoi il se retire de la scène politique. Il y revient 20 ans plus tard à la suite de la révolution du 14 janvier 2011 qui chasse le président Ben Ali. Sous la pression populaire, le Premier ministre Mohamed Ghannouchi démissionne et lui cède sa place, le 27 février. Il est chargé notamment de l'organisation de l'élection de l'Assemblée constituante chargée de rédiger une Constitution. Conscient que la Tunisie a besoin d'un parti politique fort, rassemblant les anciens du RCD de Ben Ali et les nouveaux leaders de l'économie et des affaires en Tunisie, il fonde son parti, Nidaa Tounès, dans le but de rassembler l'opposition et de lutter contre l'échec du gouvernement. Après le meurtre de Mohamed Brahmi Chokri Belaïd, et la chute des islamistes en Egypte, Caïd Essebsi devient de facto le leader d'une forte opposition à Rached Ghannouchi, leader d'Ennahda. Il finissent par se rencontrer à Paris le 14 août et s'entendent pour remplacer le président Moncef Marzouki et former un gouvernement composé de technocrates et d'hommes politiques. Les deux leaders ont d'ailleurs rencontré deux fois le président Bouteflika pour l'informer de leur entente à faire sortir la Tunisie du danger de l'explosion. L'arrivée au pouvoir de son parti Nida Tounès, est la première victoire politique de «senior» de la politique, reste à savoir à qui il cèdera le flambeau.


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