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Nidaa Tounès promet de ne pas gouverner seul
APRÈS SON ECLATANTE VICTOIRE AUX LEGISLATIVES EN TUNISIE
Publié dans L'Expression le 29 - 10 - 2014

Un vétéran de la politique tunisienne, Béji Caïd Essebsi, a mené les laïcs à la victoire
Les résultats officiels du scrutin de dimanche se faisaient toujours attendre mais Nidaa Tounès a déjà fait état de son avance et Ennahda a reconnu sa défaite.
Le principal parti séculier de Tunisie, Nidaa Tounès, a assuré qu'il ne gouvernerait pas seul après sa victoire aux législatives devant les islamistes d'Ennahda, au terme d'un scrutin jugé «crédible» faisant figure d'exception dans les pays du Printemps arabe. Les résultats officiels du scrutin de dimanche se faisaient toujours attendre mais Nidaa Tounès a déjà fait état de son avance et Ennahda a reconnu sa défaite. Son président Rached Ghannouchi a appelé lundi soir le chef de Nidaa Tounès, Béji Caïd Essebsi, pour le féliciter. Les législatives ont été saluées comme «crédibles et transparentes» par les observateurs de l'Union européenne. Tranchant avec les autres pays du Printemps arabe, qui ont basculé dans le chaos ou la répression, la Tunisie a ainsi organisé son deuxième scrutin libre successif, après l'élection d'octobre 2011 de la Constituante remportée par Ennahda. M.Caïd Essebsi, un vétéran de la politique âgé de 87 ans qui est le favori de la présidentielle du 23 novembre, a de son côté jugé prématurées des tractations sur la formation du futur gouvernement, tout en promettant de «gouverner avec les autres».
Le mode de scrutin à la proportionnelle adopté pour le scrutin favorisant la représentation de petits partis, la formation victorieuse sera contrainte de former une coalition pour avoir une majorité de 109 sièges sur 217. Ennahda a estimé obtenir environ 70 sièges contre 80 à Nidaa Tounès. «Nous avons pris une décision avant (même les élections, ndlr) selon laquelle Nidaa Tounès, même s'il a la majorité absolue, ne gouvernerait pas seul. Il faut gouverner avec les autres, dans l'intérêt de Nidaa Tounès et du pays», a déclaré M. Caïd Essebsi dans un entretien à la chaîne privée Al-Hiwar Al-Tounsi, diffusé lundi soir. «Nous gouvernerons avec les plus proches de nous, la famille démocratique entre guillemets», a-t-il ajouté en allusion à d'autres partis séculiers. «Cela dépendra des résultats (...). Quand les résultats seront définitifs nous penserons à la question», a-t-il poursuivi, ajoutant vouloir également attendre l'élection présidentielle. Pendant la campagne, M.Caïd Essebsi n'avait pas écarté une collaboration de circonstance avec Ennahda si les résultats l'exigeaient. L'enjeu de ces élections est de doter la Tunisie d'institutions pérennes, près de quatre ans après la révolution qui a mis fin à la dictature de Zine El Abidine Ben Ali. Nidaa Tounès est une formation hétéroclite regroupant aussi bien des figures de gauche et de centre-droit que des proches du régime de Ben Ali. Ennahda, qui avait dirigé le pays dans le cadre d'une «troïka» avec deux partis séculiers de fin 2011 à début 2014, a devancé l'annonce des résultats officiels en reconnaissant être arrivé deuxième. Il a même appelé ses partisans à fêter «la démocratie» malgré sa défaite, et des centaines de personnes se sont rassemblées en chantant lundi soir devant son siège à Tunis tandis que des feux d'artifice illuminaient le ciel. La Tunisie «est le seul arbre debout dans une forêt dévastée», s'est félicité Rached Ghannouchi devant la foule, en allusion aux autres pays arabes ayant connu en 2011 des soulèvements populaires dans la foulée de la Tunisie. L'instance organisant les élections (ISIE) n'a pour le moment annoncé que des résultats très partiels, et la répartition des sièges au parlement n'a pas été divulguée. L'ISIE a jusqu'au 30 octobre pour prononcer les résultats définitifs. Ennahda a tenté tout au long de sa campagne de répondre aux critiques sur son bilan controversé au pouvoir, mettant en avant une image consensuelle et n'évoquant que rarement la question de l'islam. Nidaa Tounès a, lui, mené une campagne très dure contre les islamistes qu'il taxe d'obscurantisme, et capitalisé sur le ras-le-bol des Tunisiens en promettant de rétablir «le prestige» de l'Etat.


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