La JSK en quête de confiance En occupant aujourd'hui le 12ème rang avec 26 points, le club phare de la ville des Genêts, voit pour l'instant, planer sur lui le spectre de la relégation. Les Canaris du Djurdjura sont finalement rentrés bredouilles de Béchar, après avoir concédé la défaite devant la JS Saoura (2-1). Un énième revers de la JSK qui place désormais le club kabyle dans une situation quelque peu inquiétante au classement. En occupant aujourd'hui le 12ème rang avec 26 points, le club phare de la ville des Genêts, voit pour l'instant, planer sur lui le spectre de la relégation. En devançant d'un point seulement le premier non relégable, en l'occurrence l'USM Bel Abbès, les Canaris jouent désormais leur maintien en championnat professionnel Mobilis de Ligue 1. Aujourd'hui, les dirigeants actuels de la JS Kabylie, à leur tête Moh Chérif Hannachi, doivent revoir sérieusement à la baisse, leurs ambitions affichées en début de saison. La dernière faible prestation fournie dans la capitale de la Saoura, a encore mis en évidence des Canaris toujours aussi frileux. Ce n'est nullement par le biais de primes de match, au demeurant non négligeables, que Hannachi espère redonner des couleurs à une équipe qui n'a pas cessé de subir de nombreux chamboulements. Un effectif constamment changé, et un staff technique remanié de manière récurrente, telle a été la politique menée à ce jour par le président Hannachi. Il est vrai qu'à la décharge des Canaris du Djurdjura, la très sévère sanction du huis clos, a grandement contribué à la situation face à laquelle s'est retrouvée la JSK. Toutefois, les multiples écarts d'ordre disciplinaire dont ont été régulièrement auteurs plusieurs joueurs, et non des moindres, n'ont guère facilité les choses au sein des Canaris kabyles, encore moins la tâche des différents entraîneurs qui ont drivé cette saison les Canaris. Pour preuve, le coach Jean Guy Wallemme a été contraint de mettre sur le banc des remplaçants, Belamri et Mekkaoui, en guise de sanction envers ces deux défenseurs, coupables de s'être absentés au cours de plusieurs séances d'entraînement. De tels comportements devenus monnaie courante cette saison, continuent de pénaliser la formation kabyle. Il est clair que le coach Jean Guy Wallemme, n'est pas le premier technicien, ni sera le dernier à déplorer de tels comportements de la part de certains joueurs qui ont malheureusement pris la fâcheuse habitude, de se prétendre de véritables titulaires à part entière. Qu'en sera-t-il le week-end prochain à Sétif, pour le compte des quarts de finale de la coupe d'Algérie? Un match de coupe qui constituera sans aucun doute pour le club n°1 de la Kabylie, une véritable chance pour sauver sa saison, en cas de qualification au dernier carré. Or, sur le vu de sa piètre prestation fournie à Béchar, la JS Kabylie a-t-elle réellement assez d'atouts pour venir à bout de son très prestigieux prochain hôte sétifien? Honnêtement, les Canaris ont énormément perdu de leur football. Il n'en demeure pas moins que les coéquipiers de Yesli peuvent encore sortir un grand match, le 10 mars prochain au stade du 8-Mai 1945 de Sétif. Il est vrai qu'un match de coupe d'Algérie, n'a rien de comparable à une rencontre de championnat. Il ne reste plus aujourd'hui au ténor kabyle que l'épreuve populaire, pour tenter de se racheter de ses déboires actuels en championnat.
