Il reconnaîtra aussi le retard dans la nomination des chefs d'établissement. Le nouveau directeur de l'éducation à Béjaïa s'est montré particulièrement, déterminé à mettre de l'ordre dans son établissement lors d'un point de presse animé au siège de la Direction de l'éducation. Se voulant optimiste, le nouveau directeur a reconnu l'ampleur des insuffisances qu'il a promis de régler avec le concours de tous, en insistant sur la nécessité de communiquer «les portes de la DE sont ouvertes à tous», dira-t-il, allusion faite à la concertation entre les différents partenaires afin de venir à bout d'une situation, reconnue «difficile», mais «pas insurmontable». Faisant état de la situation du secteur dans la wilaya, le conférencier informera que «le plan de gestion a été visé par le contrôle financier». Une bonne nouvelle, en somme, lorsqu'on sait que le rejet, dont avait fait l'objet ce même plan l'an dernier, a été la source d'innombrables problèmes. Abordant le scandale de recrutements sur la base de faux documents qui a éclaboussé l'institution éducative durant la saison estivale, le nouveau patron de l'éducation à Béjaïa s'est montré intransigeant. «Les sanctions seront en fonction du degré de l'infraction» , explique-t-il avant de faire part de la réactivation prochaine de la commission de discipline qui aura la charge de trancher sur tous les cas de dépassement. Concernant le dialogue avec le partenaire social, le directeur de l'éducation à Béjaïa confirmera la réunion qu'il a tenue avec le Sete, la qualifiant de positive en précisant qu'il recevra bientôt une délégation représentant les enseignants du secondaire, pour ne pas dire le Cnapest, syndicat non agréé. Les premiers résultats de cette rencontre avec les représentants des travailleurs s'illustrent déjà par le report d'un mois du mouvement de protestation du Sete/W.B.Le conférencier reconnaîtra aussi le retard dans la nomination des chefs d'établissement. Un retard qu'il impute directement à la lenteur administrative avant de promettre que la situation sera normalisée avant le début de la semaine. Le livre scolaire, la surcharge de classes et le manque d'encadrement sont autant de points sur lesquels le premier responsable du secteur de l'éducation s'est prononcé sur fond d'une volonté clairement affichée de bouleverser totalement l'ordre établi. Attendons pour voir.