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MASSACRES
Publié dans L'Expression le 14 - 05 - 2015

«Le progrès a encore des progrès à faire.» Philippe Meyer
Bien sûr, sur les petits écrans des grandes chaînes de télévision européennes en général et françaises en particulier, un débat qui effleure au moins les douloureux évènements vécus par les populations civiles algériennes. Quand les Européens, délivrés de la barbarie nazie, étaient dans la joie et la liesse, les Algériens subissaient la barbarie coloniale dans toute son horreur. On a vu sur diverses chaînes (LCP, Arte, Histoire) les portraits des grand hommes politiques qui ont joué un rôle important dans la tragédie européenne: documentaires et films de fiction ont reconstitué la trame complexe des péripéties qui ont secoué le Vieux Continent et l'Afrique. On a vu défiler les portraits de Hitler, Churchill, De Gaulle, Roosevelt, Staline, Tito et un peu moins Staline qui est toujours marginalisé par la presse occidentale, lui réservant plus de critiques que d'éloges pour le rôle joué par l'Urss à la veille de la Seconde Guerre mondiale. On reproche souvent à l'Union soviétique d'avoir signé un pacte d'amitié avec l'Allemagne à la veille de la Seconde Guerre mondiale, mais si le pacte Ribbentropp- Molotov est critiquable, pourquoi le traité qui a lié la France à l'Allemagne, le traité Ribbentropp- Bonnet, ne l'est pas? Il a été pourtant signé avant le traité germano-soviétique! Pourquoi ne reproche-t-on pas aux quatre puissances européennes d'avoir écarté l'Urss des conférences de Locarno et de Munich qui ont précipité l'Europe dans un bain de sang épouvantable? Pourquoi ne fait-on pas mention que c'est l'attitude de la Grande-Bretagne et la pantalonnade française dans la tragédie espagnole qui ont encouragé les pays de l'Axe dans leur politique agressive? L'Italie fasciste et l'Allemagne nazie ont fait de l'Espagne un terrain d'entraînement grandeur nature pour leurs armées: Guernica n'est qu'une répétition de toutes les horreurs dont les pays capitalistes, s'ils n'en ont pas le monopole, en ont quand même une grande responsabilité. Dans les différentes émissions on a loué les efforts des Etats-Unis, chanté l'intransigeance de Churchill, vanté la persévérance de De Gaulle et déploré la sénilité de Pétain, on tait le rôle majeur joué par la personne de Staline dans la mobilisation des formidables forces de l'Urss et des milieux ouvriers européens qui ont constitué la colonne vertébrale des résistances nationales contre les nazis. La victoire de Stalingrad ne fut-elle pas le point d'orgue de la Seconde Guerre mondiale et le début de la fin du nazisme. On ne parle de Staline qu'à propos du massacre de Katyn, massacre imputé à l'Armée rouge: pourquoi ne dit-on pas que le pouvoir polonais, à peine sorti des griffes des empires centraux en 1918, s'est jeté comme un fauve sur l'Ukraine pour la dévorer et c'est l'Armée rouge qui est intervenue pour que l'Ukraine dure toujours. Pourquoi ne fait-on pas mention de ce contentieux qui a pesé lourd dans les relations russo-polonaises: le gouvernement bourgeois polonais aidé par le gouvernement bourgeois français, a infligé une cuisante défaite à une Armée rouge sortie exsangue d'une longue guerre civile où pas moins de 17 pays étrangers ont prêté main forte aux armées blanches. On ne finit pas de condamner Staline pour n'être pas intervenu lors de l'insurrection du Ghetto de Varsovie, insurrection téléphonée de Londres par un gouvernement polonais en exil, gouvernement qui devait entière obéissance à un Churchill hostile au régime communiste et qui souhaitait avant tout arriver à Berlin avant les Soviétiques? Pourquoi ne fait-on pas l'éloge de Staline à propos du formidable réseau d'espionnage qui lui a fait éviter les pièges de la désinformation britannique et l'attitude prudente du Japon. Sur les plateaux, on ne parle que de l'extermination des juifs: on tait ceux des gitans dont un camp célèbre se trouvait en Camargue et dont Georges Arnaud en a tiré une pièce de théâtre: Schtibilem 42. Pourquoi ne parle-ton pas de l'inutilité de la destruction de la ville de Dresde? Sans oublier que durant la Seconde Guerre mondiale, un mort sur deux était soviétique et que la fête de la Victoire est célébrée le 9 mai!

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