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Une chance pour la paix
SIGNATURE DE L'ACCORD POUR LA RECONCILIATION AU MALI
Publié dans L'Expression le 14 - 05 - 2015

Cette étape représente un «pas important» dans la résolution de la crise malienne
Valse des incertitudes à la veille de la signature de l'accord pour la paix et la réconciliation au Mali.
Le sort de la paix en Afrique, et par extension en Europe, se jouera demain à Bamako. La réussite de cet accord jettera des fondations sûres pour la résolution d'un autre conflit encore plus grave, à savoir l'extinction du brasier libyen. Et comme conséquence directe sur l'Europe, il s'agira de traiter à la racine les flux migratoires qui donnent du fil à retordre à l'Union européenne complètement déboussolée face à l'ampleur du drame. Pour le moment, l'urgence immédiate consiste en la signature de l'accord. La première bonne nouvelle vient d'Alger. De sources diplomatiques on a appris que la Coordination des mouvements de l'Azawad paraphera aujourd'hui, à Alger, l'accord de paix et de réconciliation au Mali, déjà paraphé en mars dernier par le gouvernement malien et les groupes engagés au sein de la plate-forme. Cette étape ainsi franchie représente un «pas important» dans la résolution de la crise malienne, avant la signature officielle prévue demain, dans le cadre d'une médiation internationale, dont l'Algérie est le chef de file, a précisé la même source. La quasi-totalité des capitales occidentales ont salué le rôle de l'Algérie dans le règlement de ce conflit dont la phase ultime se jouera demain. Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a réitéré hier, l'engagement de son gouvernement à réussir le processus de paix entamé à Alger, à la veille de la signature de l'accord pour la paix et la réconciliation au Mali à laquelle est réservée une grande cérémonie demain à Bamako. «La cérémonie de signature de l'accord pour la paix et la réconciliation au Mali aura bel et bien lieu vendredi à Bamako», a assuré le ministre des Affaires étrangères, de l'Intégration africaine et de la Coopération internationale au cours d'un échange d'informations avec les représentants du corps diplomatique accrédités au Mali dans une déclaration publiée hier par les médias maliens. Pas moins de 40 chefs d'Etat et de gouvernement, des chefs de villages, de factions, des leaders communautaires et religieux, des élus du Nord.
Les parties maliennes au dialogue pour le règlement de la crise dans la région Nord du Mali avaient déjà paraphé le 1er mars dernier à Alger un accord de paix et de réconciliation sous la supervision de la médiation internationale conduite par l'Algérie. Le document a été paraphé par le gouvernement, le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA, dissident), la Coordination pour le peuple de l'Azawad (CPA) et la Coordination des mouvements et fronts patriotiques de résistance (CM-FPR).
Cependant, la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA) regroupant le Mouvement national de libération de l'Azawad (Mnla), le Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (Hcua) et le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA) avait demandé «une pause» pour consulter sa base militante, avant de parapher le document.
Par cet accord, l'Algérie confirme son leadership africain non seulement sur le plan militaire mais aussi diplomatique. «Nous sommes des exportateurs nets de la stabilité» aimait répéter le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. Depuis son arrivée à la tête du département des Affaires étrangères, la diplomatie algérienne a frémi après de longue années d'hibernation. Elle se redéploie pour marquer ses territoires et peser de tout son poids pour imposer sa vision dans le règlement politique des conflits régionaux et internationaux. Mais la tâche n'a pas été facile pour la diplomatie algérienne qui évoluait sur un terrain miné par des intérêts croisés. La dernière embûche en date a été la position controversée des Occidentaux. En effet, il y a eu un remarquable revirement dans la position de la communauté internationale. Après avoir brandi des menaces contre les parties qui refuseraient de signer cet accord, les Occidentaux adoptent la mollesse et que «ceux qui ne signeraient pas peuvent le faire plus tard...» entend-on dire. On est loin du langage de fermeté du Premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, insistant sur le fait que «l'accord de paix doit être signé le 15 mai prochain». «La date du 15 mai, retenue pour la signature de l'accord n'était qu'artificielle et ne repose sur aucune autre considération, cette date pouvait être le 14 ou le 16 mai. Si tout le monde ne vient pas, le texte sera ouvert pour la signature. Les autres pourront signer un peu plus tard», lâche Bielecki le chargé d'affaires de la délégation de l'Union européenne.
Selon Mongi Hamdi: «Il y a des dirigeants de la CMA qui ont indiqué leur intention de signer. Il y en a d'autres qui hésitent et d'autres qui ont dit clairement qu'ils ne vont pas signer. Nous souhaitons garder l'accord ouvert. On ne peut pas donner de délai». «Au cas où une partie est absente, la médiation donne l'opportunité d'adhérer ultérieurement à l'accord», murmure Mme Radhia Achouri, porte-parole de la Minusma.
Alors dans ce cas, faut-il attendre indéfiniment? Pourquoi ce doute subit?


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