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Le pouvoir face à ses détracteurs
RETOMBEES POLITIQUES DES INTEMPERIES
Publié dans L'Expression le 19 - 11 - 2001

L'Etat a-t-il assumé ses responsabilités ? C'est la question que se pose une grande partie d'Algériens et qu'une certaine presse veut récupérer pour descendre en flammes le pouvoir.
Déjà, dès le 11 novembre, au lendemain de la catastrophe, le gouvernement s'est engagé à prendre en charge la détresse des sinistrés. En effet, un Conseil de gouvernement d'urgence a été organisé par M.Benflis, le chef de l'Exécutif, pour étudier l'ampleur de la catastrophe et prendre les mesures nécessaires pour venir en aide aux sinistrés.
Ainsi, après ce Conseil extraordinaire, le Chef du gouvernement a annoncé les premières mesures prises par l'Etat pour assurer une aide d'urgence aux premiers sinistrés.
La mesure la plus importante et qui fera couler beaucoup d'encre, c'est l'attribution de 1.500 logements aux sinistrés de ce drame.
Une certaine presse a voulu minimiser l'importance de cette mesure, en s'interrogeant sur l'origine de ces logements. Des logements qui, selon un responsable de la wilaya, n'étaient pas affectés et, de ce fait, n'étaient pas destinés au social, comme voulaient le faire croire certaines personnes.
Huit jours après la catastrophe, 500 familles ont été relogées, selon les propos du ministre de l'Intérieur, M.Yazid Zerhouni. Il reste 1.000 logements qui attendent d'être distribués aux véritables sinistrés. Car, devant l'infiltration des faux sinistrés, l'opération de relogement a été ralenti et ce, pour permettre aux responsables de la wilaya de recenser les véritables familles touchées par la catastrophe naturelle et évacuer ces éventuels faux sinistrés.
Toujours dans le cadre des mesures entreprises par le gouvernement, on retiendra aussi que 189 familles ont déjà bénéficié d'avances de 100.000 DA pour la perte d'un de leurs membres et ce, en attendant que le capital décès soit définitivement établi.
Les sinistrés, que certains prétendent abandonnés par l'Etat, ont bénéficié, toujours dans le cadre des mesures entreprises par le gouvernement, d'une enveloppe de 200.000 DA pour les familles ayant subi des dommages importants au niveau de leurs habitations.
Pour le moment, aucune enveloppe n'a été accordée aux sinistrés, puisque les services de la wilaya attendent le rapport définitif des ingénieurs du CTC pour avoir une idée des familles qui doivent être indemnisées. Selon le responsable de la cellule de crise à la wilaya d'Alger, 2.874 bâtisses ont été recensées et plus de 160 habitations sont classées rouge.
Autre mesure entreprise par l'Etat, afin de venir en aide aux citoyens touchés directement ou indirectement par les dernières perturbations climatiques, le rétablissement de plus de 18.000 lignes téléphoniques sur les 30.000 endommagées par la catastrophe. Cela en dépit de la destruction totale du principal central téléphonique de Bab El-Oued.
Quelques jours après les inondations, la wilaya avait déjà tenté de résorber le problème des communications, en mettant gratuitement à la disposition des citoyens six véhicules dotés de téléphones portables et ce, pour leur permettre de s'informer ou d'alerter leur proche, en ces moments de drame et de douleur. Parallèlement à l'aide accordée par le gouvernement, il faudrait ajouter les 500 millions de dinars attribués par l'APN ou encore les 45 milliards de dinars de l'APW d'Alger consacrés à l'aide aux sinistrés. Sans oublier les différentes aides financières et matérielles accordées par l'UGTA, Khalifa, Mehri et autres groupes de la société algérienne.
Jamais l'Etat n'a été aussi proche de son peuple. Outre les indemnisations en logements et en finances, d'importants moyens en hommes et en matériels, sont sur le terrain, pour tenter de dégager les derniers corps et apaiser ainsi la douleur des familles qui sont toujours à la recherche de leurs proches disparus.
Des centaines de pompiers, de militaires, de bénévoles et de policiers travaillent, sans arrêt, sur le terrain pour tenter de rendre aux zones sinistrées un semblant de vie et d'espoir.
Devant toutes ces mesures et tous ces efforts accomplis par une volonté de consacrer la présence de l'Etat, peut-on aujourd'hui affirmer qu'il a abandonné son peuple sinistré?
De nombreuses personnalités, avides de vengeance, voudraient récupérer la détresse des malheureux sinistrés à des fins politiques et ce, à l'approche des échéances électorales. Ce qui est sûr, c'est que l'Etat, qui a toujours, ou presque, assumé son devoir devant l'histoire, a, une nouvelle fois, fait preuve de responsabilité devant son peuple.
Et comme tous les pays touchés par une telle catastrophe, l'Etat algérien a réellement assuré son rôle de protecteur et de garant des droits des citoyens. Que peut-on dire de ces travailleurs américains victimes des attentats du WTC, qui ont été abandonnés par leur Etat et qui ont été obligés de s'inscrire au chômage. Ou encore, cette dizaine de familles françaises, victimes des inondations de Vaison-la-Romaine en 1992, et qui n'a pas encore reçu son indemnisation, malgré l'assurance donnée par le Premier ministre de l'époque.
Il est encore tôt pour faire un bilan total de la prise en charge de l'Etat, mais ce qui est sûr, c'est que la plupart des familles sinistrées passeront le prochain Aïd dans des logements dont ils n'avaient jamais rêvé et que le gouvernement leur a accordé dans des circonstances douloureuses, il est vrai.


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