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Deux visions de l'industrialisation se font face
ENTRE LES ANNEES 1970 ET AUJOURD'HUI
Publié dans L'Expression le 27 - 12 - 2015

Le gouvernement entend donner à l'industrie automobile toutes ses chances
A quelque quarante années d'intervalle, le destin étant un bon metteur en scène, l'histoire retiendra deux Abdesselam, comme ayant marqué l'industrie nationale.
L'Algérie renoue avec l'industrialisation de son économie. Si la première tentative menée par Belaïd Abdesselam était d'essence socialisante, entièrement centralisée et assise sur des capitaux publics, celle qu'initie présentement un autre Abdessalem, Bouchouareb en l'occurrence, est plus libérale et repose sur un partenariat public-privé. La différence est donc dans l'approche, idéologique pour le premier et le pragmatisme pour le second.
Au plan de la démarche, les deux expériences se rejoignent sur la volonté d'intégration du processus industriel au niveau de l'ensemble des filières. Ainsi, du temps de Belaïd Abdesselam, les géants industriels qu'étaient la Sonarim, la Sonacom, la Sonitex et autres mastodontes de l'industrie des années 1970, ambitionnaient de ramasser tous les métiers attenant à la filière. La même logique conduit la démarche de Abdessalem Bouchouareb qui entend remonter nombre de filières, dans le but de contrôler tout le processus de production. Il va de soi que, pragmatisme oblige, le ministre de l'Industrie et des Mines met l'accent sur les filières où l'Algérie dispose d'avantages comparatifs, à la lumière de l'industrie du phosphate, dont l'ambition est justement de le transformer à l'interne, en raison de la disponibilité du gaz sur place, ce qui donnerait à l'Algérie une longueur d'avance sur la concurrence, tout en la dotant d'une industrie créatrice de richesse et d'emplois.
Ceci n'est pas une idée en l'air, puisque des projets sont identifiés et mis en oeuvre et l'entrée en activité ne saurait dépasser l'horizon 2016 pour nombre d'entre eux. Dans les mines justement, l'ambition du ministère de l'Industrie consiste à rentabiliser au maximum les potentialités du pays, dans les filières de l'acier et du ciment notamment. Il faut savoir qu'à court terme, l'Algérie sera excédentaire sur ces deux produits. On serait tenté d'affirmer que l'excédent peut porter préjudice à ces filières, au risque d'en provoquer la déprime à terme. La réponse est dans la stratégie globale du gouvernement qui entend donner à l'industrie automobile toutes ses chances en la fournissant localement en tôle. Cela pour ceux qui s'interrogent sur le caractère pléthorique de la production prévisionnelle d'acier. Pour les ciments, il est entendu que la surproduction trouvera certainement preneur, puisque les intervenants se recrutent majoritairement dans le privé.
Ces exemples que l'on peut multiplier par autant de filières identifiées comme prioritaires par le gouvernement, démontrent, si besoin est, que la stratégie est bien pensée et poursuit un objectif précis, celui de doter le pays d'une industrie intégrée, forte et tournée vers l'export. En d'autres termes, le processus de substitution des recettes des hydrocarbures par celles émanant des exportations de produits issus de l'industrie nationale est véritablement enclenché, avec la différence, cette fois, par rapport à l'époque de Belaïd Abdesselam, une ouverture sur le monde et une approche très pragmatique des forces et des faiblesses de l'économie nationale. Cette ouverture se traduit localement par une nouvelle vision en direction du privé national, totalement impliqué dans le processus de réindustrialisation et qui répond bien, à voir le nombre de projets sérieux, dans l'électronique, l'électroménager, le médicament et très récemment dans l'automobile. Autant d'intervenants qui amènent à penser qu'à terme, l'industrie nationale sera le fait des opérateurs privés, avec un Etat régulateur, après qu'il ait été (il l'est encore jusqu'à l'heure), un stimulateur efficace, grâce à la nouvelle stratégie industrielle.


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