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"Il ne concerne qu'une dizaine de fonctions"
REZZAG BARA À PROPOS DE L'ARTICLE 51
Publié dans L'Expression le 03 - 02 - 2016

Le conseiller du président de la République cite à titre d'exemple, les fonctions de gouverneur de la Banque d'Algérie, de directeur général de la Sûreté nationale (Dgsn), de président de la Cour suprême.
Kamal Rezzag Bara, le conseiller du président de la République s'est exprimé à la Radio nationale Chaîne 3 pour vendre la nouvelle Loi fondamentale du pays. Et on peut dire qu'il n'est pas allé de main morte en s'attaquant à ceux qui s'opposent à ce projet de loi cher au président Bouteflika. A ceux qui estiment que le projet de révision de la Constitution n'apporterait en réalité aucune avancée notoire.
Du scepticisme de certaines parties avançant que le projet de révision de la Constitution n'apporterait aucune avancée notoire, Rezzag Bara les accuse carrément de faire de la surenchère politique. «C'est du négativisme stérile émanant d'organisations aux objectifs purement politiciens», dénonce-t-il avant de revenir sur l'article qui a fait le plus parler de lui, à savoir le 51. Il estime dans ce sens qu'au contraire de ce qui est dit par les «opposants», le projet de révision de la Constitution a consacré «implicitement» le droit à la binationalité pour les Algériens. Il dénonce ce qu'il appelle des lectures «excessives» ayant entouré l'article inhérent à la limitation d'accès aux hautes fonctions aux détenteurs de la seule nationalité algérienne. Kamal Rezzag Bara s'inscrit en porte-à-faux quant au caractère «discriminatoire» de cet article. «Un texte de loi déterminera les hautes fonctions de l'Etat exclusivement accessibles aux détenteurs de la seule nationalité algérienne», a-t-il fait savoir. Il s'agira d'une dizaine ou d'une quinzaine de fonctions, a-t-il précisé, citant à titre d'exemple, celles de gouverneur de la Banque d'Algérie, de directeur général de la Sûreté nationale (Dgsn) et de président de la Cour suprême, lesquels «ne peuvent être occupés par des binationaux», a-t-il explicité, notant que «c'est le cas partout dans le monde». Il a estimé, à ce propos, que cet article a suscité des «interprétations excessives et abusives» ayant entraîné une confusion entre les notions de «nationalité», de «citoyenneté» et d' «identité» ainsi que des situations contraires à «l'intention des promoteurs» de la révision de la Loi fondamentale du pays. «La lecture qui en a été faite n'a pas tenu compte des équilibres contenus dans cette révision», a-t-il regretté, citant l'article 24 de ce projet, lequel stipule que «l'Etat oeuvre à la protection des intérêts et à la sauvegarde de l'identité des Algériens établis à l'étranger».
La preuve en est, a-t-il argué, que ces derniers demeurent algériens quelle que soit leur seconde nationalité, notamment lors des rendez-vous électoraux durant lesquels ils exercent leur droit à la citoyenneté, en exprimant leurs voix et leurs opinions politiques. Après avoir défendu l'article 51, Rezzag Bara est tombé dans une plaidoirie en faveur de cette «fameuse» Constitution. Il rappelle ainsi l'avancée notoire qui est l'officialisation de tamazight, «composante de notre identité». «C'est une avancée très importante», soutient cet ancien juriste. Il rappelle également que l'officialisation de la langue berbère n'est pas superficielle, vu qu'en parallèle, il est prévu la création d'une Académie de langue amazighe chargée de transcrire, promouvoir et d'en développer
«toutes les variétés linguistiques en usage sur le territoire national».
L'ancien président de l'Observatoire national des droits de l'homme (Ondh), ne pouvait «sauter» la partie des droits et libertés, consacrés dans ce nouveau texte. Il donne quelques exemples, tels que les articles sur la sûreté individuelle. Il fait mention de la constitutionnalisation des règles régissant cette dernière et du caractère «exceptionnel» de la détention préventive. Il y relève, aussi, la condamnation ferme de tous les traitements cruels et inhumains infligés aux personnes, celle de la préservation de la vie privée, notamment des données personnelles contenues dans les systèmes électroniques, ou bien encore l'égalité des droits politiques et sociaux de la femme. Le conseiller du président de la République a aussi mis en évidence la volonté du Président Bouteflika de faire un Etat moderne et républicain. «La réforme initiée par le président de la République est substantiellement conforme à sa vision d'une Algérie face à ses défis futurs et d'un Etat moderne», a-t-il attesté. «Il faut que chaque institution joue le rôle qui lui échoit dans le cadre du respect des alternances (...). L'option maintenant est claire, l'institution militaire ne peut plus revendiquer le même poids que durant le parti unique», dira-t-il.
Les nouveaux équilibres au sein de la société et les nouveaux défis «font que des institutions républicaines civiles doivent prendre le pas sur cela», a-t-il clarifié. Il a ajouté à ce propos: «Pourquoi pas, demain, un ministre civil de la Défense nationale qui viendrait justifier devant l'APN le budget de l'institution militaire?». «Ce serait la prochaine étape qui montrerait réellement la volonté d'instaurer un Etat civil», conclut-il, oubliant que ce poste est déjà occupé par un civil: le président Bouteflika...
A propos du vote de la nouvelle Constitution
«Seule la réunion de la commission parlementaire déterminera la date du vote»
Le conseiller du président de la République, Kamel Rezzag Bara est revenu sur la confusion qui entoure la date du vote de la nouvelle Constitution par le Parlement. Il a précisé, à ce sujet, que «personne n'est capable» de déterminer la date du vote avant la réunion de la commission parlementaire mixte, prévue aujourd'hui. A la question de savoir si la procédure d'adoption du projet de révision de la Constitution a été «expédiée», Me Rezag Bara a soutenu que la population a été «longuement et correctement informée» de son contenu, à travers les médias qui en ont détaillé les différents chapitres, durant les deux derniers mois. Il en est de même pour l'opposition politique qui, depuis 2011, a été consultée sur les contours de ce projet, a-t-il poursuivi, avant de relever que la future Constitution consacre la «séparation» des pouvoirs.


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