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"Nous oeuvrons à promouvoir le partenariat Sud-Sud, et Nord-Sud"
SAIDA NEGHZA, PRESIDENTE DE LA CGEA, À L'EXPRESSION
Publié dans L'Expression le 12 - 03 - 2016

img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P160312-12.jpg" alt=""Nous oeuvrons à promouvoir le partenariat Sud-Sud, et Nord-Sud"" /
Elue récemment présidente de la Cgea en remplacement de Habib Yousfi, Saïda Neghza est P-DG du groupe Soralcof, vice-présidente de Businnessmed, une organisation qui regroupe les entrepreneurs de tous les pays du pourtour méditerranéen et dont le siège central est à Tunis. Dans cette interview express, elle décline son agenda pour les quatre années qui viennent. Elle table entre autres, sur la promotion, grâce à son réseau, du partenariat Sud-Sud et Nord-Sud mais aussi sur la mobilisation des entrepreneurs algériens établis dans les Hauts-Plateaux et le Grand Sud.
L'Expression: Vous venez d'être élue à la tête de la Cgea. Qu'est-ce que cela vous fait d'être la première femme algérienne présidente d'une organisation patronale?
Saïda Neghza: Je pense que je ne suis pas la seule femme responsable d'une organisation ou association représentative d'acteurs économiques, mais en ce qui concerne la Cgea, compte-tenu de sa composante masculine, de son immense crédibilité, tant à l'intérieur du pays qu'à l'extérieur, mon élection représente un défi auquel j'ai été préparée et qui, concrètement, confirme l'esprit des dispositions contenues dans la Constitution concernant le rôle de la femme algérienne.
Quels sont les chantiers que vous comptez lancer dans le cadre de votre mandat?
En premier lieu, nous comptons compléter notre représentativité avec l'extension vers le Sud afin de mobiliser l'ensemble des acteurs et créer des postes d'emplois.
La Cgea regroupe essentiellement de petites et moyennes entreprises. Selon vous, les politiques menées par le gouvernement à l'égard de cette frange d'entités économiques sont-elles à la hauteur de vos attentes?
Franchement non, nous aurions souhaité que le gouvernement puisse élaborer une démarche stratégique liée au développement hors hydrocarbures avec la mobilisation de la PME et le soutien à la création d'autres PME, afin que la stratégie de développement puisse être basée sur la PME menée par des entreprises leaders.
Que pensez-vous du lancement d'un emprunt obligataire national annoncé par Sellal? Cela va-t-il, comme il l'a dit, nous éviter le recours à l'endettement extérieur?
Nous pensons qu'un lancement d'un emprunt obligataire est préférable à un endettement extérieur et nous souhaitons que les conditions de son succès soient liées aux avantages que les pouvoirs publics retiendront, ainsi qu'aux garanties qui seront offertes.
Où situez-vous l'entrepreneuriat féminin en Algérie compte tenu des lourdeurs culturelles qui ligotent la femme algérienne et les contraintes réglementaires et bureaucratiques qui bloquent la libre entreprise d'une façon générale?
Votre question nécessite deux réponses, car il s'agit a priori de l'entrepreneuriat féminin qui, aujourd'hui, évolue grâce aux dispositions constitutionnelles faisant bénéficier la femme algérienne d'un droit occulté par le passé. Ceci ouvre la voie aujourd'hui à l'entrepreneuriat féminin organisé, à s'impliquer davantage dans la sphère économique et sociale. La réponse à votre seconde question est qu'il y a nécessité en matière de règlements à revoir cet arsenal, afin de démocratiser la libre entreprise.
La Cgea est très présente au niveau régional et international. Que comptez-vous faire pour aider les entreprises algériennes à s'insérer dans l'économie mondiale ou, plus exactement, dans les chaînes de valeurs mondiales?
Votre question est importante, l'entreprise algérienne doit se familiariser aux pratiques existantes dans les échanges économiques. Pour cela, les rapports dont la Cgea dispose dans le cadre de ses relations seront mis à la disposition des PME algériennes afin de leur permettre d'entamer des partenariats dans le cadre Sud/Sud ou Nord/Sud.
Les organisations patronales semblent agir chacune en solo. Pourquoi l'esprit de classe peine à se développer au sein du patronat algérien?
Vous dites que les organisations patronales semblent agir en solo, vous voulez dire qu'il devrait exister un seul patronat? Nous ne voulons pas porter de jugement négatif sur les associations patronales existantes, mais ce qui nous sépare aujourd'hui, c'est un fossé immense consistant. D'une part, les principes et la vision que défend la Cgea sont différents. D'autre part, nous estimons que certaines autres organisations ont un niveau de représentativité nul et qu'elles n'ont pas de crédibilité; en somme, elles sont des organisations faire-valoir. A travers ces quelques éléments qui différencient les uns des autres, on relève des compétitivités par certaines organisations patronales qui, dans leurs actions, tentent de caporaliser les autres organisations avec la bénédiction de certains départements administratifs. Ceci ne se fait pas au bénéfice de l'entreprise et de l'économie algériennes.


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