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Depardieu sous la direction d'un cinéaste franco-algérien
Publié dans L'Expression le 11 - 05 - 2016

«Je ne peux plus y aller depuis que Gilles Jacob n'est plus là. Depuis qu'il y a Thierry Frémaux et Pierre Lescure à la tête du Festival, ce sont les télés qui règnent. Cannes, cela n'a plus rien à voir avec le cinéma.» Gérard Depardieu
Alors qu'il est actuellement à l'affiche de la série Marseille de Netflix, Gérard Depardieu n'a pas sa langue dans la poche, il ose dire tout le mal qu'il pense de la télévision et du cinéma. Gérard Depardieu évoque le Festival de Cannes qui ouvrira ses portes le 11 mai prochain. La star française jouera sous la direction d'un cinéaste franco-algérien: Rachid Djaïdani. Ce dernier est né d'un père algérien, polisseur chez Peugeot et d'une mère soudanaise. Rachid Djaïdani a grandi dans la cité. À 15 ans, il passe deux CAP, maçonnerie et plâtrier-plaquiste, puis il part travailler sur les chantiers. À 20 ans, avec son beau-frère, il est embauché comme agent de sécurité de plateau sur un «film de banlieue» qui se tourne pendant deux mois à Chanteloup-les-Vignes, La Haine de Mathieu Kassovitz, avec Vincent Cassel. Il se lance dans la boxe anglaise et devient champion d'Île-de-France, puis décide de devenir acteur. Il assure des petits rôles au cinéma (Ma 6-T va crack-er) et à la télévision (inspecteur dans Police District sur M6, ou dans Rachid au Texas sur France 4). Il entre dans la troupe théâtrale de Peter Brook et part en tournée mondiale pendant cinq ans sur trois pièces (Hamlet, Le Costume, Tierno Bokar). Parallèlement, Rachid Djaïdani réalise un long métrage documentaire, Sur ma ligne, sélectionné pour la 8e Biennale des cinémas arabes, qui se tient en juillet 2006 à l'Institut du Monde arabe de Paris. Sur ma ligne est aussi soutenu par l'ACID (Association du cinéma indépendant pour sa diffusion) à Cannes en 2007. En 2008, Rachid Djaïdani obtient une «bourse Stendhal», qui lui est accordée pour financer un séjour à New York en vue de mettre en oeuvre son projet de quatrième roman. En 2010, il réalise et monte La Ligne brune, un documentaire de 26 minutes qu'il présente au Festival international du film de Dubaï en 2011. En 2011 également, il tourne pour Arte Une heure avant la datte, un Web documentaire autour du Ramadhan. Mais c'est en 2012, qu'il connaîtra la lumière des projecteurs, quand il est sélectionné à la quinzaine des réalisateurs à Cannes, pour son film Rengaine, qui a été présenté à Alger lors du Festival du film engagé en 2013. Dans son dernier film Tour de France avec Depardieu, sélectionné à Cannes ce mois de mai, il raconte l'histoire de Farouk un jeune rappeur de 20 ans. Suite à un règlement de comptes, celui-ci est obligé de quitter Paris pour quelque temps. Son producteur, Bilal, lui propose alors de prendre sa place et d'accompagner son père Serge faire le tour des ports de France sur les traces du peintre Joseph Vernet. Malgré le choc des générations et des cultures, une amitié improbable va se nouer entre ce rappeur plein de promesses et ce maçon du Nord de la France au cours d'un périple qui les mènera à Marseille pour un concert final, celui de la réconciliation. Un film où l'Algérie sera présente à travers les clins d'oeil du réalisateur sur son pays natal.
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