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"Notre produit n'est pas encore labéllisé"
SALEM TOUATI, PRESIDENT DE L'ASSOCIATION DES APICULTEURS DU DJURDJURA, À L'EXPRESSION
Publié dans L'Expression le 21 - 05 - 2016

L'Expression: M. Touati, expliquez-nous un peu plus ce phénomène d'essaimage excessif.
Salem Touati: L'essaimage est le mode de reproduction naturel des abeilles mellifères, mais lorsque cela se produit sur un grand nombre de ruches ou ruchers, comme cette année, il peut altérer la production de miel, l'essaimage peut être aussi dû à la souche de l'abeille exploitée, donc une meilleure sélection peut diminuer la propension à l'essaimage, et il me semble que c'est la meilleure voix pour maîtriser ce phénomène qui gène énormément l'apiculteur.
Pouvez-vous nous donner plus de précisions sur le rucher de Kabylie en nombre de ruchers et surtout les miels produits?
Le nombre de ruches à Tizi Ouzou est de 100.000 ruches, et le nombre d'apiculteurs est de 4600, ce sont les chiffres de la DSA. Les ruchers sont de petites unités, de 20 à 30 ruches, mais de grands ruchers existent dans la vallée du Sébaou pouvant atteindre 100 ruches, voire plus. Les miels produits en Kabylie sont des miels de qualité supérieure, des miels d'oranger, de romarin, de sainfoin, de lavandes stéchade ou lavande papillon, miel de bruyère, d'eucalyptus, inule visqueuse, ainsi que le miel d'arbousier.
Pourquoi, selon vous, le miel de Kabylie et d'Algérie généralement trouve-t-il du mal à s'installer sur les places marchandes internationales?
Le miel de Kabylie et d'Algérie ne trouve pas de places pour s'installer sur le marché international et cela pour diverses raisons. La première est que l'Algérie est en phase de développer son cheptel apicole, donc un nombre important de ruches sont destinées à produire des essaims au lieu de produire du miel ou d'autres produits de la ruche. Le manque de technicité, de vulgarisation et d'information des apiculteurs et la production par ruche qui reste très faible avec un grand nombre de ruches encore improductives ont conduit à ce retard dans l'intégration des marchés internationaux où la concurrence est féroce. Il faut rappeler aussi que notre abeille n'est pas encore sélectionnée pour nous donner des rendements aussi élevés que l'abeille utilisée dans les grands pays apicoles. Sans oublier les massacres du varroa sur notre cheptel.
A quand un laboratoire de certification et une labellisation du miel algérien?
Malgré les efforts de l'Itelv, de l'Inra d'El Harrach, du Crapc R et de l'université de Boumerdès, les laboratoires ne sont pas encore prêts à délivrer des certificats adéquats et conformes à utiliser si on veut exporter notre miel. Toutefois, ces derniers donnent des bulletins d'analyses très utiles aux apiculteurs pour mieux connaître les caractéristiques de leur miel et surtout pour améliorer sa qualité. Au sujet de la labellisation, notez que depuis une année le ministère a installé un laboratoire pour la labellisation des produits agricoles, et il reste aux apiculteurs de s'organiser en groupements coopératifs pour mieux labelliser les miels de chaque terroir et à chaque groupement de solliciter ce comité.


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