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Classe politique: l'impératif débat d'idées
REPÈRES
Publié dans L'Expression le 28 - 07 - 2016

La communication politique est à la traîne, elle alterne le vide sidéral et la démagogie haineuse. A croire que la classe politique n'a rien à dire, rien à proposer ou carrément incapable de communiquer juste et vrai.
Ce qui est préoccupant à la veille des législatives de 2017, est ce vide qui caractérise le débat politique, la disparition de la créativité et du manque de vision de la majorité de nos politiques. Il n'est plus possible pour ces politiques de se recroqueviller longtemps derrière l'image et se dispenser d'un message!
Il faut en finir avec le pseudo débat politique qui exaspère le peuple, un débat hélas, sclérosé, futile, violent et bancal.
Il est temps d'ouvrir le débat et faire en sorte qu'on se parle, oui il est venu le temps du débat d'idées. Le premier semestre de l'année 2016 a connu de très graves dérapages, trop d'invectives, trop de calomnies, qui ont accentué le décalage entre le malaise de l'opinion et le discours politique ambiant, la communication politique et institutionnelle a été sérieusement mise à mal durant cette période.
Débattre est primordial, à l'orée d'une année d'élections législatives, c'est plus que jamais nécessaire.
Le débat politique est un champ de ruines aujourd'hui, le terrain est propice à la reconstruction, à de nouvelles pratiques d'échanges entre les politiques, surtout que la nouvelle Constitution amendée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika garantit la liberté d'expression et la liberté de ton.
Oui, rien n'est perdu, on peut encore débattre en Algérie, débattre de la vision, des projets de sociétés proposés par les uns et les
autres, le niveau des débats politiques doit prendre l'ascenseur pour s'élever au niveau des grands défis de l'heure.
Qu'ils soient au pouvoir ou dans l'opposition, ils ont tort de tourner le dos au débat d'idées.
L'heure n'est plus aux palabres, l'heure n'est plus à l'arrogance politique, l'heure est au débat sérieux, approfondi et responsable. L'homme politique algérien doit revoir sa communication et son mode d'expression. Il doit se faire comprendre et non se faire entendre, il doit chercher à persuader le citoyen et non à le convaincre.
Il faut que les uns et les autres comprennent la nécessité de débattre pied à pied de cette belle Algérie qui n'arrête pas de changer, de cette Algérie jalouse de sa stabilité qui est une ligne rouge à ne pas franchir.
Il faut sortir des stratégies foireuses et douteuses, des salons algérois pour aller parler au pays réel et débattre avec ces Algériens patriotes et dignes, car c'est là que ça se passe, c'est le coeur du corps électoral dans le pays.
Que ceux qui ont fait le choix de ne pas monter sur la scène du «débat», pour une raison ou une autre, comprennent que le débat est essentiel pour imaginer l'avenir, qu'il est aussi vital pour la démocratie. La prochaine campagne électorale sera peut-être l'occasion d'instaurer un véritable débat d'idées, de donner l'image d'une classe politique qui se challenge sur la base de projets de sociétés et de visions d'avenir, et c'est surtout l'occasion d'affirmer avec un sentiment de fierté que quelque chose a changé dans la communication politique en particulier et dans le discours politique en général, le rêve est permis... * Consultant en communication et membre du Care


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