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Ibliss? Mon oeil
LA CHRONIQUE JUDICIAIRE
Publié dans L'Expression le 19 - 02 - 2005

Deux copains risquent six mois de prison ferme. Ils pointent du doigt Ibliss... Voire
Les deux détenus sont debout côte à côte. Le premier laisse échapper un oeil en direction de Ghania Kedache, la charmante représentante du ministère public et le second fixe carrément Nassima Khetabi, la présidente du tribunal de Boufarik (cour de Blida) et présidente de l'audience correctionnelle.
Les deux détenus semblent «complices». Ils ont une même idée derrière la tête. Ils sont inculpés dans deux délits graves: le premier pour destruction de biens d'autrui (article 407 du code pénal) et le deuxième de coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité de dix jours (article 266), car il y a eu menace à l'aide d'une arme blanche. Et chez nous, le port d'arme blanche à lui seul, peut mener l'auteur à une longue détention qui peut aller jusqu'à une peine de prison ferme d'un an. Car ici, l'intention vaut l'action.
Foudhil Boussaïdi et Mohamed Mendil sont assistés de Mes Chabi Benouaret et Abdenour Aït-Boudjemaâ. Ce dernier sera d'ailleurs la «star» du jour au moment de la plaidoirie, histoire de décompresser une lourde atmosphère. Kedache, la procureur de l'audience du jour, n'avait d'yeux que pour les inculpations. Il n'y avait, si l'on ose traduire, point de victime. Il est vrai que le jeune Mendil s'est rendu coupable de destruction de l'auto de Boussaïdi lequel s'est fait justice lui-même.
Khetabi, la présidente, a ceci de particulier : elle sait poser les questions pertinentes et veut obtenir de vraies réponses sans fioritures. Me Benouaret, le conseil de Boussaïdi, a cherché à dédramatiser surtout lorsqu'il a entendu en direct les deux amis - adversaires - inculpés, maudire Satan, le diable Ibliss. Et ce sera justement autour du Chitane que les deux avocats ont plaidé sans s'être concertés au préalable. Le défenseur de Boussaïdi a demandé à la juge d'amasser des kilos de circonstances atténuantes par la faute d'Ibliss.
Me Aït-Boudjemaâ ironisera sans agacer la juge dans un bon jour. «Madame la présidence, les deux détenus ont visiblement regretté leurs mauvais gestes. Ils savent depuis la première nuit de détention qu'ils ont très mal agi et ont tout fait endosser à Ibliss. Qu'on ramène donc ici Ibliss et que la parquetière requiert contre lui une peine de prison ferme et qu'on en finisse»! La magistrate pince ses lèvres. La procureur laisse échapper un rictus. Me Benouaret, qui a plaidé l'apaisement, en veut lui aussi au diable. Six mois de prison ferme sont requis par Keddache. Les deux inculpés frissonnent à l'idée de passer cinq ou six fêtes nationales et religieuses à l'ombre. Heureusement pour eux, le sursis existe. La juge a tendu la main à ces deux jeunes égarés le temps d'une rixe, angoissés le temps d'une interrogation et habités d'une peur «bleue» à l'idée de...
Me Aït-Boudjemaâ, lui, attend toujours le mandat d'amener de... Ibliss qui s'en est sorti, lui, avec un «non-lieu» selon les deux avocats.


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