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Danger sur l'environnement
KABYLIE
Publié dans L'Expression le 27 - 02 - 2005

Les rues de nos villes et villages donnent cette triste image de cloaques boueux.
Après les intempéries qui ont sévi sur le nord du pays, apparaissent notamment dans les villes et villages de Kabylie, toutes les malfaçons et les réparations faites à la va-vite. En effet, les rues de nos villes et villages donnent cette triste image de cloaques boueux à souhait ou encore renfermant des mares d'une eau glauque, qui, souvent, est un piège et pour les enfants et pour les automobilistes avant d'être les foyers de diverses maladies. Les rues et les trottoirs défoncés, pleins de nids-de-poule et autres cratères sont quasi impossibles à emprunter. Cet état des lieux des plus dégoûtants provient des travaux faits par les citoyens. Ainsi, quand on veut se brancher au réseau AEP, on fait sa demande d'autorisation à l'APC du coin contre paiement d'une taxe. Une fois les travaux achevés, la commune est censée retaper le lieu ayant subi les dégradations. Mais nos communes semblent très peu pressées de faire le travail ou alors souvent quand ce travail est fait, il est fait à la va-vite et dès les premières pluies, les choses empirent. Ce sont de véritables cratères qui se remplissent d'eau, rendant la circulation automobile des plus difficiles ou alors des nids-de-poule qui rendent la chaussée des plus dangereuses pour la conduite automobile. Les trottoirs ne sont pas épargnés et les sociétés nationales telles la Sonelgaz et l'Algérienne des eaux quand ce ne sont pas les P&T s'y mettent à leur tour. Evidemment, une fois les travaux achevés, personne ne semble se préoccuper pour redonner aux lieux leur aspect initial. C'est un peu comme si chacun se disait: «Je fais mon travail et tant pis pour les espaces publics!» A Tizi Ouzou ou ailleurs, la chose semble des plus courantes. Ainsi, et au niveau du nouveau jet d'eau, dans la ville de Tizi Ouzou, pour ne prendre que cet exemple, après les travaux de raccordement effectués lors de la réalisation du jet d'eau, la chaussée a été sommairement refaite et les dernières pluies n'ont pas manqué de raviner l'endroit. Pour Draâ Ben Khedda, la situation n'est guère reluisante. Là aussi, les rues et les trottoirs sont laissés à l'avenant alors que le marché aux fruits et légumes, contigu à la place du 8 Mai 1945, se tient dans une sorte d'impasse que l'on ne peut emprunter qu'avec des bottes! Ceci sans compter les ordures ménagères qui s'entassent dans les cités et les rues, offrant ainsi aux rats et autres animaux errants des «restaurants» à ciel ouvert. Les agents de la voirie ne semblent accorder à leur travail aucune espèce d'importance. C'est dire qu'après, les citoyens ne font pas tellement attention et c'est à qui salirait le plus. Là aussi, nos services de nettoiement ne pensent nullement à proposer des corbeilles à papiers et les gens ne s'embarrassent nullement pour jeter leurs papiers huileux et aussi les objets encombrants n'importe où.
L'environnement n'intéresse guère et la saleté devient une sorte de «fonds commun» aux citoyens et plus personne ne s'en offusque. Les APC disent ne pas avoir les moyens d'y faire face et réclament de plus en plus de bennes tasseuses. Certes, la demande semble des plus légitimes mais ne peut-on pas faire quelque chose avec ce que l'on a en souhaitant acquérir d'autres moyens pour parfaire le travail? Nos élus et responsables sont de ce fait vigoureusement interpellés. Que dire aussi de ces décharges sauvages qui sont une insulte à l'environnement? La Kabylie est belle et doit garder cette image attirante mais pour cela, il est nécessaire que tout le monde y mette du sien.


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