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De la culpabilité de l'absence
PROJECTION DE LE FILS ETRANGER AUX 14ES RCB
Publié dans L'Expression le 10 - 09 - 2016

Après une longue absence, un homme, Abdallah Badis, la cinquantaine, retrouve son pays natal du côté d'Oran, où il n'a pas revu sa famille depuis près de 20 ans. L'image s'ouvre sur lui en train de rechercher les tombes des membres de sa famille aux frontières du Maroc. Le reste sera une succession d'images entre passé et présent, et d'autres oscillant entre rêves et réalité, entre son pays natal l'Algérie et celle de sa soeur quand elle était en France, à l'école ou au bord de la rivière en Algérie. Le récit est émaillé de séquences narratives complètement inventées, réécrites et racontées avec une forte dose de nostalgie rehaussée de mélancolie. «Mon cinéma dans ce film raconte modestement le passé et le présent. Rassemble les morts et les vivants. L'enfant et l'adulte de façon singulière. J'ai fait ce film parce que j'ai été titillé par une idée fixe. Ce qui importait était de laisser cela ouvert comme un poème qui soit relié à cet homme. Ce film est mon poème, mon hommage à l'Algérie en images. Aussi, je rends hommage à ces quantités de gens qui ont libéré l'Algérie. Pour regagner l'algérien qui est en moi, il fallait invoquer la guerre d'Algérie, s'il fallait par la mythologie aussi. Je fonctionne essentiellement sur la sensation, après il y a les mots...» dira le réalisateur lors du débat. Aussi, dans cet espace qu'il va arpenter tout au long du film, ouvrant ainsi le champ du regard sur des larges pans de la nature, entre verdure et mer, port et montagne, mais aussi, mausolées, l'homme à la voix apaisée et au verbe poétique, ne cessera de nous conter ses vagues à l'âme tout en tentant de recoudre les morceaux de ce drap déchiré (linceul?) qui le reconnecte à sa famille après être disparu après la mort de sa mère et ses nombreuses années de vie de fantôme, loin des siens. Dans une mise en scène bien claire et un montage toujours dans l'entre-deux, fiction et documentaire, le cinéaste mêlera ainsi ses souvenirs personnels réinterprétés au souffle de la guerre et celui de la bravoure d'un Emir Abdelkader notamment, qui quittera à jamais l'Algérie pour Damas.
Comme une âme en peine, le cinéaste flânera perdu dans ces immenses paysages sauvages comme pour rejouer sa renaissance. Ses retrouvailles avec son père et sa soeur sont émouvantes. Son esprit flottant planera sur cette terre qu'il aspire à se réapproprier, implorant peut-être le pardon. Un film sur la culpabilité de l'absence réalisée avec une rare sensibilité.

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