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On veut tuer cette maladie "dans l'oeuf"
JOURNEE DE SENSIBILISATION SUR LA RAGE
Publié dans L'Expression le 09 - 10 - 2016

A l'occasion de la Journée mondiale de la rage, le Centre hospitalo-universitaire Nédir Mohamed de la wilaya de Tizi Ouzou a organisé une journée d'information et de sensibilisation sur cette maladie qui tue encore. Les organisateurs ont choisi pour l'occasion de mettre, cette année, cette date sous le thème: «Zéro décès par la rage».
A l'ouverture des travaux donc, jeudi matin, le directeur du CHU, Pr Abbès Ziri a expliqué que la rage tue 1% de personnes. Le virus est transmis généralement via la morsure d'un animal qui le porte. L'orateur aura également mis en exergue les efforts consentis pour vulgariser les moyens de lutte contre ce virus via les actions de sensibilisation diverses et nombreuses. Dans sa conférence, le Dr Chikaoui, spécialiste des maladies infectieuses, a expliqué que l'hôpital de Tizi Ouzou accueille encore des malades pour des infections généralement liées aux morsures diverses, griffures, voire léchage d'animaux.
Par ailleurs, notons que la journée a été une occasion pour les spécialistes et les différents intervenants de mettre le doigt sur un point très important, à savoir la dégradation du cadre de vie en général. La multiplication des décharges sauvages a engendré la multiplication du nombre d'animaux errants comme les chiens. L'absence d'une fourrière canine contraint souvent les différents services au niveau des communes à lancer des campagnes d'abattage de chiens errants pour éviter la propagation de la
maladie comme la rage justement. Les spécialistes ont par ailleurs lancé un appel pressant au ministère de l'Agriculture afin qu'il procède à des vaccinations plus efficace des animaux domestiques. Un travail qui doit se faire parallèlement et en collaboration avec celui du ministère de la Santé.
En fait, la journée de sensibilisation qui coïncide avec la Journée mondiale de la rage a été mise à profit pour sensibiliser sur les moyens de lutte contre ce virus. Toutefois, le CHU à lui seul ne peut guère lutter contre la dégradation du cadre de vie qui devient de plus en plus dramatique. Les décharges sauvages «fleurissent» partout et même les routes sont défigurées par les amas de résidus ménagers. Le danger devient plus grand que la rage car il s'agit de l'oeuvre humaine à conséquences néfastes. A certains endroits, les populations signalent l'apparition de rats jamais vus dans la région. Attirés par les décharges sauvages, ces derniers envahissent à présent les villages avec leurs attributs de maladies nouvelles. Les décharges sauvages n'attirent pas uniquement les rats mais les chacals qui arrivent jusque dans les places des villages. Attirés eux aussi par les résidus, ils risquent d'apporter des maladies jusque-là inconnues.
Enfin, il est à noter que les initiatives prises par certains citoyens ne suffisent pas à faire reculer les amas de résidus. Les élus sont, comme par hasard, absents dans cette lutte contre ce fléau qui tue non pas les gens mais nos villages.


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