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Les positions étaient inconciliables à l'ONU
ALORS QUE LES COMBATS SE POURSUIVAIENT À ALEP
Publié dans L'Expression le 10 - 10 - 2016

Sans surprise, les résolutions présentées séparément par la France et la Russie ont été rejetées par le Conseil de sécurité, suite aux veto des cinq membres permanents
Russes et Occidentaux ont à nouveau étalé leurs divergences à l'ONU, Moscou bloquant un texte français, exigeant la cessation des bombardements sur Alep, tandis que les Occidentaux rejetaient une contre-proposition russe.
Les combats se poursuivaient hier à Alep et aucun compromis n'a été arraché la veille au niveau de l'ONU, après l'échec des deux résolutions distinctes française et russe appelant à un cessez-le-feu dans la métropole syrienne déclarée assiégée et bientôt pulvérisée, selon l'ONU. La Russie a, comme elle l'avait annoncé, mis son veto à un texte présenté par la France qui appelait à une cessation immédiate des bombardements sur la deuxième ville de Syrie, une ligne infranchissable pour Moscou.
Les puissances occidentales, qui parlent de crimes de guerre à Alep, accusent l'armée syrienne et l'aviation russe de s'en prendre délibérément à des cibles civiles, à Alep déclarée zone assiégée par l'ONU, qui a averti qu'elle serait bientôt «totalement détruite», occultant la responsabilité des autres parties impliquées dans les combats, à savoir, l'opposition armée, les groupes terroristes, en plus de la coalition internationale conduite par les Etats-Unis. Le texte français a recueilli l'adhésion de 9 des 15 pays membres du Conseil de sécurité. Le Venezuela, comme la Russie, a voté contre. La Chine et l'Angola se sont abstenus. C'est la cinquième fois que la Russie utilise son droit de veto à l'ONU dans le conflit syrien. La Russie a ensuite soumis au vote un texte concurrent, appelant à une cessation des hostilités, notamment à Alep mais pas à un arrêt des bombardements. Le texte qui prône également la relance de l'accord de cessez-le-feu conclu le 9 septembre avec les Etats-Unis, a échoué à obtenir le minimum de neuf voix favorables nécessaires.
La réunion au Conseil de sécurité a confirmé à nouveau la fracture entre Moscou et les Occidentaux sur la façon de régler le conflit syrien, sur fond de tensions exacerbées entre Paris et Moscou dont la Syrie n'est qu'un des aspects. Le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier a jugé samedi la période actuelle «plus dangereuse» que la Guerre froide. Au sortir de la réunion, le diplomate égyptien Amr Abdelatif Aboulatta, a dénoncé «des postures» et «un dialogue de sourds» du Conseil de sécurité.
Dès avant la réunion à l'ONU, l'ambassadeur russe Vitali Tchourkine, avait prévenu que tout cela, (projet de résolution français), n'était qu' «une mise en scène». «Je ne vois tout simplement pas comment nous pourrions laisser cette résolution passer», a-t-il déclaré. De son côté, le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Marc Ayrault, a déclaré que son pays avait décidé d'aller au bout de son initiative pour une «épreuve de vérité», parce qu'il n'est pas possible de «fermer les yeux ou de rester indifférent» face à la situation en Syrie. L'ambassadeur britannique Matthew Rycroft a estimé qu'il s'agissait d'une «manoeuvre russe» destinée à «cyniquement détourner l'attention de la nécessité d'arrêter les bombardements sur Alep», qualifiant le fait de «mauvais jour pour la Russie» et de journée «encore pire pour les habitants d'Alep». Les responsables américains tentés jusqu'ici de trouver un accord avec les Russie ont lâché l'affaire devant la situation. Ils ont annoncé la suspension unilatérale des pourparlers sur la recherche d'un cessez-le-feu. «Il n'y plus rien dont les Etats-Unis et la Russie puissent parler», a déclaré le porte-parole de la Maison-Blanche, Josh Earnest.
Dans ce contexte, l'incertitude demeure, malgré que Vitali Tchourkine, le représentant russe à l'ONU qui présidait le Conseil de sécurité pour le mois d'octobre, ait tenté de dédramatiser. «Est-ce la fin de la diplomatie? Non c'est juste la fin d'une réunion très étrange du Conseil de sécurité», a-t-il déclaré à l'issue de la séance.
Dans cette optique, la Russie s'est dit «prête à soutenir» l'initiative de l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, si l'organisation terroriste Front Fateh al-Cham (ex Front Al-Nosra, branche d'Al Qaîda en Syrie) partait effectivement de la ville.
Jeudi, de Mistura, avait proposé que les éléments du Front Fateh al-Cham quittent les quartiers de l'est d'Alep et que le gouvernement syrien et l'aviation russe, qui le soutient dans la lutte contre les groupes terroristes, «suspendent leurs bombardements» après le départ des terroristes.


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