Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a de nouveau défendu des réformes "difficiles mais inévitables" au moment où son pays attend un prêt du FMI de 12 milliards de dollars pour revitaliser son économie. Dans un entretien diffusé samedi par la presse étatique, le chef de l'Etat a par ailleurs justifié son ambitieuse politique d'armement, ainsi que le rôle de l'armée, appelée à la rescousse pour mener à bien les grands projets de l'Etat, alors que le pays est confronté à une grave crise économique. "Les réformes sont difficiles, mais elles sont inévitables pour sauver la situation économique", a affirmé le président Sissi, dans cet entretien accordé aux quotidiens Al-Ahram, Akhbar El-Yom et Al-Gomhoureya. Le programme de réformes que doit adopter Le Caire en contrepartie du prêt du Fonds monétaire international (FMI) prévoit notamment une réduction des coûteuses des subventions publiques -7,9% des dépenses du gouvernement- allouées entre autres à l'électricité et à l'essence.