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Quand Blida m'est racontée...
SOUS LE SOLEIL, LE PLOMB D'ABDENOUR ZAHZAH
Publié dans L'Expression le 17 - 03 - 2005

Un film-documentaire touchant qui traite de l'amour du texte...
Après Frantz Fanon : mémoire d'asile, premier film réalisé en 2002 et présenté dans plus de 30 festivals internationaux, le jeune réalisateur Abdenour Zahzah est revenu présenter son second film Sous le soleil, le plomb, hier, à la filmathèque Mohamed-Zinet (Riadh El Feth). En 1857, un jeune Alsacien, Alexandre Mauguin, installe une imprimerie au centre-ville de Blida. Transmise de père en fils, cette entreprise familiale est la plus ancienne imprimerie d'Algérie. Aujourd'hui, elle est dirigée par son arrière-petite-fille, Chantal Lefèvre, revenue en Algérie en 1994. Elle entreprend de la remettre sur pied, «quelles que soient les circonstances», dit-elle dans le film. Durant 52 minutes, nous sommes frappés par ces images de champs d'oranger, de la place du 1er-Novembre, le cimetière, le marché... Au fait, le réalisateur lui-même, natif de Blida, a voulu parler de cette ville des Roses, autrement que sous l'image du feu et du sang. Raconter la passion du livre née dans cette ville qui a vu défiler de nombreux écrivains et a nourri leur imaginaire. La librairie Mauguin et son imprimerie sont devenues avec le temps «le symbole de vie sociale et culturelle» dans la région. Sur les 40 livres faisant référence à Blida - un travail de recherche entamé en 1998 - sept sont sélectionnés. Ces derniers évoqueront leurs souvenirs teintés d'émotion ou de stupéfaction, leur coup de coeur, marqués de nostalgie ou de regrets... Yasmina Khadra, Alphonse Daudet, André Gide qui, laissant les mondanités de Paris derrière lui, découvre qu'Oscar Wilde partage le même hôtel que lui, à Blida, Théophile Gautier, le journaliste Jean Daniel qui évoque la Face hideuse de cette ville, telle que lui est rapportée par ses habitants. Image du délire des Aïssaouas... Au fait, tout est prétexte pour «discourir» sur la littérature, le principe «d'imprimerie à texte» que Mme Lefèvre tente à perpétuer en organisant notamment des rencontres, celles des «causeries du jeudi» ou en publiant des livres par les éditions du Tell. L'on comprend maintenant le pourquoi du titre et surtout de l'emploi du «plomb», très cher à ce typographe, l'empreinte chaleureuse de ce métier séculaire... Belles images qui nous font tourner la tête, mais adoucies par les notes du luthiste Sid Ahmed Benarbia ou encore ce chanteur de chaâbi Rachid Mouni, tous natifs de Blida. «J'aime le livre et le travail manuel des machines. L'imprimerie Mauguin est importante à Blida. On entend les machines de loin. C'est elle qui fournit les papiers administratifs dans tout le pays. La question qu'on peut se poser est pourquoi ils sont restés? Parce qu'ils étaient passionnés par leur métier, tout simplement», confie Abdenour Zahzah. Réalisé cette année, le film est une production Anwar cinéma et Mille et une productions. Il a bénéficié en outre du soutien du CNC français et de Beur TV. En ce moment, Abdenour Zahzah écrit son premier long-métrage documentaire Images invisibles autour de l'image de l'Algérie dans le cinéma.

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