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Brahim Ghali indispose Mohammed VI
LE MAROC SE RETIRE DU 4ÈME SOMMET AFRO-ARABE
Publié dans L'Expression le 24 - 11 - 2016


Une participation qui dérange
La participation de la République sahraouie à cet événement a provoqué cette attitude intempestive qui, du coup, signe incontestablement l'arrêt de mort de la demande d'adhésion du Royaume chérifien à l'Union africaine.
La réaction est épidermique. Le pouvoir marocain éprouve des démangeaisons à la vue de responsables sahraouis et, lorsque leur emblème national flotte au sein d'institutions ou est hissé à l'occasion d'événements internationaux, il panique. «Un drapeau de l'entité fantoche (la République sahraouie, Ndlr) a été installé à l'intérieur des salles de réunions», indique le ministère marocain des Affaires étrangères dans un communiqué publié mardi. C'est l'explication avancée par le Maroc pour justifier son retrait du 4ème Sommet arabe qui devait se tenir du 22 au 24 novembre à Malabo, la capitale de la Guinée équatoriale.
La participation de la République sahraouie à cet événement a provoqué cette attitude intempestive qui du coup signe incontestablement l'arrêt de mort de la demande d'adhésion du Royaume chérifien à l'Union africaine. Il faut souligner que l'UA a signifié une fin de non-recevoir aux autorités marocaines qui ont conditionné leur participation à l'exclusion de la Rasd de cette rencontre. «Cette situation n'a pas été corrigée malgré les ' efforts'' entrepris par plusieurs pays qui se sont dès lors vus forcés d'annoncer leur retrait», reconnaissent les responsables marocains. Ce faux bond a été suivi par huit pays arabes dont les monarchies du Golfe.
«L'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, le Bahreïn, le Qatar, le Sultanat d'Oman, la Jordanie, le Yémen et la Somalie», se sont joints à cette «opération» selon le département marocain des Affaires étrangères. «Tous ces pays ont soutenu la position (marocaine) claire et conforme aux principes du droit international et à leur tête le respect de la souveraineté des pays et de leur intégrité territoriale», a ajouté la même source.
Entre monarques on se serre les coudes. Le Maroc a trouvé dans cette issue l'ultime refuge, depuis sa désertion de la famille africaine qui lui permet d'afficher sans vergogne son objectif: mettre sous sa coupe le Sahara occidental. Aujourd'hui il fait des pieds et des mains pour retrouver son «cocon originel». Une démarche qui cache un dessein sournois: éjecter la Rasd de l'Union africaine.
Les masques sont tombés. Depuis que le souverain marocain a adressé, aux chefs d'Etat et de gouvernement qui ont participé au 27ème Sommet de l'Union africaine qui s'est tenu au mois de juillet à Kigali au Rwanda, sa demande de réintégration à l'Union africaine, l'héritier de Hassan II n'a pas réussi à dissimuler son plan diabolique. Son voeu le plus cher: assujettir le peuple sahraoui, lui dénier le droit à une patrie. «Il est, en effet, difficile d'admettre que le Royaume, nation pérenne et ancestrale, soit comparé à une entité (le Sahara occidental, Ndlr) ne disposant d'aucun attribut de souveraineté, démunie de toute représentativité ou effectivité», avait écrit Mohammed VI pour expliquer la sortie de son pays de l'OUA en 1984. «Nous avons annoncé au cours du 27ème Sommet africain, la décision du Maroc de réintégrer sa famille institutionnelle africaine» avait annoncé le 30 juillet 2016, Mohammed VI. Raté!
Le président Idriss Deby Itno, président du Tchad et président en exercice de l'UA, «a informé la présidente de la Commission de l'UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, qu'il avait reçu un courrier du roi du Maroc Mohammed VI concernant l'intention du Maroc de joindre l'UA», affirme un communiqué publié le 26 juillet sur le site de l'UA. «Cette question ne figurait pas à l'ordre du jour du sommet et n'a pas non plus fait l'objet de discussions au cours des délibérations de la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement», était-il souligné dans le document ajoute le texte. Avec cette nouvelle incartade, son renoncement à faire du Sahara occidental le dernier bastion du colonialisme du continent, Mohammed VI va frapper encore longtemps aux portes de l'Afrique.


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