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Un film sur l'esclavage ouvre le bal
OUVERTURE DE LA 7ÈME EDITION DU FICA
Publié dans L'Expression le 03 - 12 - 2016


De bons films en perspective
Inaugurée jeudi et devant se tenir jusqu'au 08 décembre, c'est «une édition de la maturité» a estimé Mme Yahi lors de la cérémonie d'ouverture de cette manifestation qui revient cette année difficilement car marquée elle aussi par l'austérité financière.
«Durant cette semaine vous verrez une belle programmation, où figurent des films inédits et récents qui n'ont pas encore été distribués dans le monde et des films distingués primés par des prestigieuses distinctions, Oscars, Palme d'or...
Les films projetés à El Mouggar seront rediffusés le lendemain à la cinémathèque», a souligné en préambule Madame Zehira Yahi commissaire du Festival du film engagé dont elle relèvera la maturité de cette édition qui a atteint le chiffre sept. Dédié au leader politique cubain feu Fidel Castro c'est tout naturellement si la cérémonie d'ouverture de la 7e édition du Festival international du cinéma d'Alger dédié au film engagé a débuté par un hommage poignant rendu à cet hommage via la projection d'un extrait d'entretien qui lui a été consacré et où son engagement politique indéfectible a clairement été mis en exergue à travers un témoignage saisissant, vrai et sincère. Avant ce rare interview accordé à Inatio Ramomet, alors directeur du Monde diplomatique, une minute de silence à été observée dans la salle El Mouggar actuellement en rénovation.
Le film qui ouvrira le bal, en hors compétition, est un énième film qui plaide contre l'esclavage. Dans la même veine qu'un 12 years a slave, The brith of nation est lui aussi tiré d'une histoire vraie. Première réalisation de l'acteur principal, à savoir Nate Parker, ce film raconte l'histoire de Nat Turner un esclave afro-américain né en 1800 et mort pendu en 1831. Trente ans avant la guerre de Sécession Nat vit dans une riche famille du sud des Etats-Unis. Il se démarque des autres esclaves car il apprend à lire rapidement à partir de ses enseignements de la bible... En grandissant il devient prédicateur. Son propriétaire, Samuel Turner, qui connaît des difficultés financières, accepte une offre visant à utiliser les talents de prêcheur de Nat pour assujettir des esclaves indisciplinés. Mais ce qu'il voit lui fait prendre conscience de l'injustice des maîtres envers ses semblables. Si le film pèche par trop de sentiments bon enfant à ses débuts, la seconde partie du film plus violente décrit la montée en puissance de cette cruauté tue que Nat devra observer, affronter et subir en silence. Les atrocités commises à l'encontre de ses camarades opprimés y compris envers son épouse vont le conduire à préparer un plan pour mener une rébellion contre ses maîtres et se venger au nom de la «colère divine» et ainsi atteindre la liberté. Cette rébellion finira dans le sang... Turner qui est décrit à l'époque comme un criminel sanguinaire n'échappe pas à cette image dans le film où d'aucuns remarquera ces scènes qui semblent répondre à la loi du talion. Ce drame survenu en 1831 mènera les autorités à voter des lois encore plus restrictives envers les esclaves. Cet homme sera capturé (on le voit se rendre et capturé par la foule qui se met à le battre dans le film) dans son comté de Southampton en Virginie, jugé et condamné à mort. Quelle idée de raconter les actions d'un sanguinaire esclave qui se révolte contre son maître au nom de Jésus? Film étrange aussi bien dans le fond que dans la forme (l'étalonnage des images se situe tantôt entre les couleurs et tantôt le noir et blanc) met en scène pourtant avec un peu trop de symbolique la complexité des rapports humains entre eux tout en rappelant comment devient-on un criminel. Film psychologique avant d'être historique, ce long métrage par sa force démonstrative plaide pour le tragique destin de cet homme et de toutes ces populations noires qui ont souffert des exactions et autres injustices, ployé sous cet abominable système appelé esclavagisme. Un peu théâtral toutefois, ses élans emphatiques ont sans doute leur répondant dans l'invocation du ciel et ses démons comme pour exprimer ce terrible et irréductible sort qu'ont connu ces hommes noirs. Un film engagé à souhait qui vient donner le «la» à ce qui va suivre durant une semaine et ce jusqu'au 08 décembre à la salle El Mouggar où de très bons films en perspective vous attendent.


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