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17 films en compétition
FICA 2017
Publié dans L'Expression le 29 - 11 - 2016

8 longs métrages fictions et 9 documentaires qui sont en lice en plus de deux tables rondes, figurent au programme de la 7ème édition du Fica qui se tient du 1er au 08 décembre au cinéma El Mouggar.
Une édition avec zéro dinar de budget de la part du ministère de la Culture. C'est avec la détermination d'aller jusqu'au bout avec ce festival que nous est apparu hier, le commissariat du Festival culturel international du cinéma d'Alger dédié au film engagé, composé de Mme Zehira Yahi et M.Ahmed Bejaoui notamment. Les deux intervenants ont animé hier matin à la cinémathèque d'Alger un point de presse pour annoncer les grandes lignes de la 7ème édition qui se tiendra du 1er au 8 décembre au cinéma El Mouggar avec rediffusion des films le lendemain à la cinémathèque. Au menu, ce sont 17 films entre huit longs métrages fictions et neuf documentaires qui sont en compétition, lesquels films concourent pour le Grand Prix du festival, le Prix spécial du jury et le Prix du public, sans compter les films d'ouverture et de clôture. On compte cette année la participation de 21 pays. On notera l'Algérie, la Palestine, le Mexique, le Portugal, les USA, le Sahara occidental, la France, la Belgique, l'Allemagne, la Colombie, l'Espagne, le Nigeria, le Canada, l'Iran, la Grèce, la Suisse, le Brésil, le Yémen et les Emirats arabes unis. Prenant la parole en premier Mme Zehira Yahi commissaire précisera d'emblée que les nouveautés du festival résident dans les nouveaux films proposés et leurs thématiques. C'est le film américain proposé aux Oscars The bird of nation de Nate Parker qui ouvrira, hors compétition, cette manifestation jeudi à partir de 19h. La clôture sera marquée quant à elle par la projection de Le professeur de violon, film brésilien réalisé par Sérgio Machado. Outre la projection, le comité de préparation du festival propose deux tables rondes lesquelles seront encadrées par Ahmed Bejaoui. La première se tiendra dimanche 4 novembre et aura pour thème «Comment accompagner l'émergence du jeune cinéma algérien». Elle sera assurée par la cinéaste Sabrina Draoui, le directeur des Rencontres cinématographiques de Béjaïa Abdenour Hochiche, Amina Hadda et Karim Traïdia.
«Ces deux tables rondes collent à l'actualité et tentent de répondre à nos préoccupations», dira Zehira Yahi. Le seconde qui aura lieu le 6 novembre portera quant à elle sur l'engagement au cinéma entre plaidoyers et défis du futur et sera animée par les cinéastes Abdekrim Bahloul, Sekou Traoré et Mireia Sentis Casablancas et Michel Cerceau.
Un seul hommage sera rendu cette année et consacrera la réalisatrice Djamila Sahraoui. «Cette édition intervient dans des condition tristes, à savoir la disparition de Fidel Castro. On nous a suggéré de la reporter. Or, il fallait au contraire maintenir cet acte culturel qu'est le festival dédié au film engagé car, parmi les éléments essentiels qui caractérisent Cuba, c'est sa culture. On peut dire donc que cette édition est entièrement dédiée à Fidel Castro, qui était un grand défenseur de la culture...». Abordant le volet financement et compte tenu de la politique récente de restrictions budgétaires il a été annoncé que cette édition qui a reçu «zéro dinar de la part du ministère de la Culture fonctionne grâce à l'argent qui lui restait dans les tiroirs et l'apport des sponsors étatiques et privés. Certaines ambassades ont donné aussi leur accord pour le soutien, même si tardivement afin d'aider d'un côté à payer les droits d'achats des films et notamment en ce qui concerne la Grande-Bretagne de prendre en charge un grand critique de cinéma anglais David Calhoom qui sera présent pour accompagner le film de la Palme d'or 2016, I, Daniel Blake de Ken Loach qui sera projeté le mercredi 7 novembre à partir de 19h30.» Détaillant le programme, et répondant aux questions des journalistes Mme Yahi et Ahmed Bejaoui ont expliqué que la programmation éclectique au demeurant ne veut pas faire concurrence au Festival du film arabe d'Oran, bien que deux films «arabes» soient projetés et qui répondent aux principaux critères de sélection, à savoir «la qualité du film et la cause qu'il défend». M.Bejaoui prendra comme exemple les films Moi Nojoom, dix ans et divorcée de la Yéménite Khadija al-Salami qui sera présente pour le débat, le film palestinien Amours, larcins et autres complications mais aussi le film algérien Ouled Mokrane (Celle qui vivra) de Amor Hakkr, long métrage fiction inédit, qui sera projeté en avant-première mondiale le mercredi 7 novembre à 17h. Et de renchérir: «Nous ne voulons pas de complaisance. Certains films africains ou et algériens n'ont pu passer le cap de notre exigence c'est pourquoi nous ne les avons pas sélectionnés.» Annonçant le nom des jurys, Mme Yahi fera remarquer que le jury documentaire sera présidé par Fatma-Zahra Zamaoun et composé de Olivier Haddouchi, Denis Martinez et Sabrina Draoui. Côté long métrage il sera présidé par Abdekrim Bahloul et constitué du critique français Michel Cerceau, le réalisateur burkinabé Sekou Traoré, le directeur photo Allal Yahiaoui et enfin du cinéaste algérien Karim Traïdia. Revenant au manque de financement, M.Bejaoui soutiendra que le manque d'argent n'a et n'aura pas d'incidence sur la qualité des films proposés. «Nous avons fidélisé un public je crois. Nous faisons corps avec ce public. Le problème d'argent se posera encore l'année prochaine. Mais la question de la qualité des films qui se pose ne baissera pas.» Mme Yahi pour sa part d'estimer: «La volonté de l'Etat est là. Nous sommes soutenus par notre ministère de la Culture, mais nous savons qu'il y a des restrictions budgétaires. Je ne vois pas d'affaiblissement de la volonté de l'Etat algérien. La réalité économique est là et frappe tous les secteurs. La culture n'a pas échappé à cette politique d'austérité. Il faut faire preuve de plus de solidarité et d'entraide. Nous nous battrons pour que le festival soit maintenu. On attend aussi que les opérateurs de téléphonie mobile s'intéressent moins au football...» et de préciser: «On a renoncé à de grands films à cause de l'absence de sous-titrage en français..». Pour rappel, le Festival international du cinéma engagé qui a drainé l'an dernier environ 8000 personnes n'est pas doté de prix, ceux-ci sont symboliques et sont présentés sous forme de trophée. Pas de tête d'affiche, le festival n'en a pas besoin, nous fera comprendre Mme Yahi. Les strass et paillettes ne relèvent pas du genre inscrit dans un festival du film engagé. Voilà qui est clair...


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