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Des peines clémentes pour contenir le mouvement
LES ADEPTES DE LA SECTE AHMADYYA CONDAMNES À EL HAROUCHE ET ANNABA
Publié dans L'Expression le 04 - 12 - 2016

Le tribunal de Annaba
Les peines prononcées par les deux instances juridiques visent à dissuader et à contenir le mouvement qui commence à prendre des proportions inquiétantes.
Le tribunal correctionnel d'Annaba a retenu la semaine écoulée une peine de 2 mois de prison, avec sursis, assortie d'une amende de 20.000 DA à l'encontre de deux adeptes de la secte Ahmadyya, démantelée le mois d'octobre dernier à la vieille-ville d'Annaba.
Les informations exploitées par les éléments de la BRI, relevant de la sûreté de wilaya d'Annaba, ont abouti à la découverte d'un groupe d'adeptes accomplissant des rites religieux en contradiction avec les préceptes de la religion musulmane. Il a été découvert dans le mini QG sis rue Louis-Philipe, place d'Armes, du matériel informatique et des documents sur les croyances de ce mouvement anti-islam.
La même instance juridique a acquitté deux autres adeptes dont une femme, après que ces deux derniers sont revenus à la raison, se reconnaissant être victimes de fausses idées et croyances. Dans le même sillage, le tribunal d'El-Harrouche tranchant la semaine écoulée l'affaire de la même secte Ahmadiyya en l'occurrence, impliquant 20 adeptes de ce mouvement religieux dans la wilaya de Skikda, a retenu des peines entre 1 mois à une année de prison avec sursis, à l'encontre de 17 membres, pendant que trois autres membres ont été relaxés.
Le premier mis en cause, à savoir un imam, premier responsable de la secte, M.C, a été condamné à un an de prison avec sursis et une amende de 20 millions de centimes.
Ses trois principaux assistants quant à eux ont été condamnés à une peine de deux mois de prison avec sursis assortie d'une amende de 50.000 DA.
Les autres accusés, des adhérents, entre autres, ont été, pour leur part condamnés à 6 mois de prison avec sursis et une amende de 20.000 DA. Les mis en cause dans ce mouvement qui trouve ses ramifications dans plusieurs wilayas du pays, Skikda, Annaba, Boumerdès et Blida ainsi que M'sila entre autres, sont accusés d'exercice de rituel religieux étranger à l'islam, accomplissement du prêche du vendredi dans un lieu non autorisé, collecte sans autorisation de dons, adhésion à une association non agréée et incitation à déposer des explosifs dans des édifices publics, entre autres accusations. Rappelons que les services de sécurité de la wilaya de Skikda ont interpellé, en octobre dernier, une vingtaine d'individus, dont une étudiante, appartenant à cette secte. L'affaire a été mise à nu sur la base d'informations parvenues aux éléments sécuritaires, faisant état d'activité douteuse dans une villa à Salah Bouchaour. Les investigations se sont soldées par la découverte de ladite secte, accomplissant les prêches du Vendredi au niveau de la villa où il a été découvert des tracts, des dépliants, le livre du Saint Coran portant des transformations. Aussi il a été découvert lors de la perquisition, d'importants documents sur le fonctionnement de cette organisation religieuse et les correspondances avec son administration, notamment la liste nominative de ses adhérents, ainsi que des carnets de reçus, portant les versements de fonds collectés au profit d'une société établie à l'étranger.
Composés de différentes couches sociales, les adeptes de cette pseudo association caritative sans agrément, sont originaires de plusieurs localités et communes: Salah Bouchaour, Aïn Bouziane M'Zaz Thgich et Sidi Mezghiche, wilaya de Skikda fief de la secte. Confrontés à leurs accusations, les mis en cause ont avoué avoir versé des cotisations pour l'achat de terrain aux fins de construction d'une mosquée et les besoins de l'impression de livres et de documents subversifs et l'aide sociale qu'ils attribuent aux nécessiteux mais en croyant qu'ils adhéraient à une association caritative.
Quant au principal accusé, A. B., originaire de la commune d'Aïn Bouziane, il a révélé d'importants éléments sur les croyances de la secte qui a vu le jour pour la première fois au Pendjab en 1889, puis est apparue pour la première fois en 2008 à Skikda par son biais. Rappelons que prônant la violence et le fondamentalisme, cette secte a appelé à interdire le football et même à placer des explosifs dans les stades. Selon certains religieux, les idées et préceptes de la secte Ahmadyya, n'ont en réalité rien à voir avec l'islam. Des propos similaires avaient été évoqués par, Mohamed Aïssa, ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, avertissant que cette secte Ahmadiyya n'est autre qu'une imposture et un blasphème contre l'islam. Cette secte a une interférence et une complicité avec des forces étrangères, notamment avec le sionisme international». C'est dans cette même optique que se canalisent les propos de l'organisation internationale «Khatm Ennouboua» (dernière prophétie), au sujet de la secte «Qadianiya», la considérant comme étant l'une des «ramifications du colonialisme occidental et des services de renseignements étrangers, chargée d'espionner les pays arabo-musulmans».
Un fait non étrange pour l'Algérie qui, par le biais du département de Mohamed Aïssa, ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, tente de faire face à ce lobby de nature religieuse, dont l'objectif est de créer la fitna au sein des pays ciblés par ses soins. Pour ce faire et jouissant de l'aval de l'Etat, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs a annoncé la création imminente d'une fondation de protection intellectuelle de la pensée en Algérie. La mise en place de cette fondation comme précisé par Mohamed Aïssa, a pour objectif de sécuriser la référence islamique de la société algérienne et la modération de la pratique religieuse qui «nous épargnent les conflits et la fitna (discorde)».
Le premier responsable du département religieux a appelé l'élite intellectuelle, les imams, les théologiens et les universitaires entre autres, à l'accompagner dans cet espace intellectuel au service de l'Algérie, des générations montantes et de la référence religieuse nationale, en les exhortant à constituer le premier noyau de la future institution. Cette dernière à travers laquelle, Mohamed Aïssa aspire à un vrai accompagnement de tous les efforts de son département destinés à protéger et à sécuriser la pratique religieuse des Algériens, à faire obstacle à toutes les tentatives d'intrusion et sectaires qui visent à diviser la société et à semer la fitna et le désordre dans le pays.
Le ministre s'est engagé à soutenir la création de cette fondation sur le plan juridique et matériel. Notons que cette brèche ouverte sur la secte Ahmadyya est survenue lors de l'ouverture des travaux du colloque sur les modèles religieux en Algérie, organisés à la mosquée Ibn Badis d'Oran.


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