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Le bouclier antimissile américain arrive sur zone
COREE DU SUD
Publié dans L'Expression le 27 - 04 - 2017

Les premiers éléments du bouclier antimissile Thaad sont arrivés hier en Corée du Sud
Les forces américaines ont livré hier les premiers éléments du bouclier antimissile THAAD sur le site où il sera installé en Corée du Sud, un projet destiné à contrer la menace nord-coréenne, mais qui suscite l'ire de Pékin.
Ce déploiement, décidé l'année dernière, intervient dans un contexte de très forte tension sur la péninsule. A l'inflexibilité du dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un, visiblement déterminé à doter son pays de missiles intercontinentaux, les Etats-Unis opposent désormais la politique imprévisible du président Donald Trump, qui s'est dit prêt à régler - seul si nécessaire - le problème. Au moment où cingle vers la péninsule le porte-avions américain Carl Vinson et son escorte, qui devraient atteindre la Corée d'ici la fin de la semaine, Pyongyang a annoncé hier la réussite des «plus importants» exercices d'artillerie jamais conduits au Nord. De son côté, la télévision sud-coréenne a diffusé des images de l'arrivée d'imposants camions militaires acheminant les éléments du Thaad (Terminal High Altitude Area Defense) sur un parcours de golf du comté de Seongju (sud), à 250 kilomètres au sud de Séoul.
Des centaines d'habitants inquiets des retombées environnementales du système ont manifesté et des affrontements avec la police ont fait 10 blessés. Washington et Séoul affirment que le Thaad mettra la Corée du Sud à l'abri de la menace de Pyongyang, qui multiplie les essais balistiques. Ce bouclier est supposé pouvoir intercepter et détruire les missiles nord-coréens à courte et moyenne portée durant la phase terminale de leur vol. Le ministère sud-coréen de la Défense a dit espérer une «mise en oeuvre opérationnelle du Thaad dès que possible», avec l'objectif qu'il soit totalement déployé avant la fin de l'année.
Mais ce dispositif est loin de faire l'unanimité, d'autant que son déploiement a été accéléré avant la présidentielle de mai, qui a toutes les chances de donner lieu à une alternance.
Ancien chef du Parti démocratique, principale formation de l'opposition progressiste, et favori de cette présidentielle, Moon Jae-In s'est montré hostile au déploiement du Thaad, affirmant dans un livre récent que Séoul devait apprendre à dire «non» à Washington. Hier, son porte-parole Park Kwang-On a exprimé ses «profonds regrets» après la livraison des premiers éléments: «Cela prive le prochain gouvernement de toute marge de manoeuvre politique et ce n'est pas correct.» Moscou s'oppose à ce déploiement, tout comme la Chine, qui y voit un facteur d'instabilité régionale et une menace pour ses propres capacités balistiques.
Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Geng Shuang a estimé qu'il «sapait gravement les intérêts stratégiques chinois». Pékin prendra «les mesures nécessaires pour préserver ses propres intérêts». La Chine a déjà arrêté une série de mesures vues à Séoul comme de la rétorsion économique, interdisant notamment aux groupes de touristes chinois de se rendre en Corée du Sud, plombant l'industrie locale du tourisme.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a parlé d'un «facteur déstabilisant». «Il est évident que l'option de la force, qui commence à être évoquée publiquement, sera lourde de conséquence pour la péninsule coréenne et toute l'Asie du nord-est». Les tensions ont augmenté à mesure que Pyongyang et Washington surenchérissaient dans les menaces. Face à la poursuite des programmes nucléaire et balistique nord-coréens, interdits par les Nations unies, M. Trump et nombre de responsables américains ont averti que toutes les options - y compris militaires - étaient «sur la table». Le Nord ne s'est nullement laissé impressionner. Après un défilé militaire massif le 15 avril pour le 105e anniversaire de la naissance du fondateur du régime, Kim Il-Sung, Pyongyang a affirmé avoir effectué d'importantes manoeuvres mardi, pour les 85 ans de son armée.
La presse nord-coréenne a fait état des «plus importants exercices de tirs d'artillerie», supervisés par Kim Jong-Un que des photos ont montré hilare devant ce spectacle. «Les sous-marins ont rapidement plongé pour lancer leurs torpilles contre les navires ennemis» tandis que l'aviation lâchait ses bombes, a relaté l'agence officielle KCNA. Séoul a aussi organisé hier ses propres manoeuvres impliquant 100 pièces d'artillerie, 90 blindés, 50 avions et 2 000 militaires sud-coréens et américains, selon le ministère de la Défense.
Washington exhorte de longue date Pékin à faire pression sur son turbulent voisin et allié. Mais la Chine laisse entendre que son influence n'est pas aussi forte que ce que les Etats-Unis veulent croire.


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