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Des proches de Bongo accusés de retarder la succession
POUR ECHAPPER À LA JUSTICE
Publié dans L'Expression le 18 - 07 - 2017

Depuis 2010, la justice française cherche à savoir si les fortunes de plusieurs familles présidentielles africaines, notamment celles d'Omar Bongo et de Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville), ont pu être bâties en France grâce à des fonds publics détournés de leur pays.
Des membres du clan Bongo retardent le règlement de la succession de l'ancien chef de l'Etat gabonais, Omar Bongo, afin d'échapper à la justice dans l'enquête sur leur fastueux patrimoine bâti en France, accuse l'avocat de l'association Transparency International, selon une source proche du dossier.
«Les principaux acteurs de cette succession, habilement conseillés, ont tout à fait compris l'intérêt qu'ils ont à prolonger indéfiniment les opérations de succession», estime William Bourdon, avocat de l'ONG anticorruption, dans une note transmise début juin aux juges d'instruction en charge de l'enquête dite des «biens mal acquis», selon cette source. Tant que la succession n'a pas abouti, «il est évidemment difficile d'envisager des poursuites» en France, ajoute l'avocat qui demande aux magistrats de s'enquérir auprès des notaires mandatés pour la succession afin de connaître l'état d'avancement des opérations. Depuis 2010, la justice française cherche à savoir si les fortunes de plusieurs familles présidentielles africaines, notamment celles d'Omar Bongo et de Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville), ont pu être bâties en France grâce à des fonds publics détournés de leur pays. L'enquête a débouché sur un premier procès, celui de Teodorin Obiang, fils du président de Guinée Equatoriale et actuel vice-président du pays, qui vient d'être jugé, en son absence, à Paris et sera fixé sur son sort le 27 octobre. Dans le volet gabonais, deux personnes sont particulièrement visées, aux yeux de l'avocat: l'actuel président de la République, Ali Bongo, qui a succédé à son père à la mort de ce dernier en 2009, et Pascaline Bongo, une des filles de l'ex-chef de l'Etat, tous deux désignés comme légataires universels de leur père. «Il est inexplicable que Pascaline Bongo n'ait jamais été interrogée sur le financement des biens compris dans la succession» et «sur l'origine des fonds ayant permis la constitution de son propre patrimoine», relève William Bourdon. D'après l'enquête, cette dernière serait propriétaire de trois appartements à Paris, de plusieurs véhicules de luxe acquis en France et aurait acheté pour près d'1,38 million d'euros de montres et bijoux entre 2006 et 2007. Les investigations ont aussi mis en lumière de possibles liens entre Ali Bongo et une société suisse Achimmob, notamment propriétaire d'un hôtel particulier situé sur la chic avenue Hoche à Paris. Aucun membre du clan Bongo n'est à ce jour mis en examen. Les juges ont saisi en 2016 une société civile immobilière, la SCI Emeraude, propriétaire d'une villa à Nice, sur la Riviera française et d'un hôtel particulier à Paris, rue Dosnes, une voie privée dans l'ouest de la capitale. Omar Bongo, son épouse Edith, également décédée et Pascaline Bongo, en ont détenu des parts et la gérante française de cette société a été inculpée. Deux autres immeubles ont été saisis à l'ouest de Paris. D'après un document de 2009 de Transparency International France, la famille Bongo et ses proches possédaient à l'époque «33 propriétés, la plupart dans les quartiers les plus chics de Paris, les autres sur la Côte d'Azur». Les actifs identifiés se monteraient à plusieurs centaines de millions d'euros, mais les contours de l'héritage d'Omar Bongo sont encore mal cernés.


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