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La poudrière marocaine
L'EUROPE A ETE LA CIBLE DE SES TERRORISTES CES 15 DERNIÈRES ANNEES
Publié dans L'Expression le 24 - 08 - 2017

Sur les 1600 jeunes Marocains partis combattre en Syrie et en Irak sous la bannière de Daesh ou d'Al Qaïda, un millier d'entre eux seraient de retour dans leur pays d'origine.
Les escadrons de la mort sont de retour. L'Europe n'a pas fini de trembler. «On estime à 1 600 le nombre de djihadistes marocains en Syrie ou en Irak. Un petit millier d'entre eux seraient sur le retour. Ils sont évidemment dangereux, surtout lorsqu'ils entrent en contact avec une jeunesse d'origine rifaine née en Europe», a affirmé le journaliste et chroniqueur Anthony Bellanger dans une interview publiée sur le site de France Inter. Les attentats de Barcelone et de Cambrils, une station balnéaire à 120 km au sud de la capitale de la Catalogne ont réouvert des blessures anciennes. Elles portent toutes la griffe des branches marocaines de Daesh ou d'AlQaïda. Le journaliste de France Inter égrène la longue et sanglante liste de leurs crimes. Comme un chapelet. «Les attentats de Madrid de mars 2004, les plus meurtriers en Europe avec près de 200 morts et 2000 blessés, sont essentiellement le fait de djihadistes marocains.» souligne- t-il. Puis il enchaîne: «Même chose pour Mohammed Bouyari, le meurtrier, en 2004, du cinéaste néerlandais Théo Van Gogh, lui aussi marocain d'origine», tout en rappelant que: «sept des neuf terroristes des attentats de Paris, en novembre 2015, sont aussi d'origine marocaine dont les frères Abdelslam.». Tout comme Abdelhamid Abaaoud, considéré comme le cerveau de ces opérations. C'est aussi le cas de ceux qui intégraient la cellule des attentats de Bruxelles, 32 victimes, dont le Marocain Najim Laachraoui était le leader fait remarquer Anthony Bellanger qui souligne que «la totalité de la cellule de Ripoll (à l'origine des attentats de Barcelone, Ndlr), des frères Oukabir au terroriste des Ramblas, Younès Abouyaaqoub, en passant par l'imam: tous sont, soit nés au Maroc, soit d'origine marocaine». «Je dirais même Rifains plus que Marocains».
a-t-il ajouté. Le Rif où est né le Hirak, un mouvement de contestation sociale dont l'épicentre se situe à Al Hoceïma. Une ville de la côte nord-est du royaume qui vit un climat insurrectionnel larvé depuis qu'un jeune poissonnier, Mouhcine Fikri, a été broyé par une benne à ordures, au mois d'octobre 2016, sous le regard de policiers qui lui ont saisi sa marchandise qu'il a vainement tenté de sauver. Ses habitants ne décolèrent plus depuis ce jour-là notamment. Une colère qui est montée d'un cran depuis que le leader de la contestation rifaine a été arrêté puis mis sous les verrous. La région serait aussi un terreau pour les jeunes en proie à la radicalisation. Pourquoi? «Le pouvoir marocain autour du monarque, s'est toujours méfié des Rifains, les abandonnant à leur sort. Le vide a été vite comblé, entre autres, par les islamistes.», explique le chroniqueur de la radio française. «Le Rif, c'est aussi le lieu de tous les trafics, de haschisch notamment. Bref une région rebelle et irrédentiste.» a t-il ajouté. Une poudrière qui peut faire vaciller le trône.


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