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5% des asthmatiques décèdent chaque année
DU FAIT D'UNE MAUVAISE PRISE EN CHARGE
Publié dans L'Expression le 12 - 06 - 2005

La prévalence est estimée à 3% pour les adultes et 6% pour les enfants
Les spécialistes en pneumo-phtisiologie ayant animé hier la conférence de presse au forum d'El Moudjahid n'ont pas contredit les dernières statistiques faisant état de 2000 décès par an du fait de crise d'asthme sévère. La prévalence, indique le Dr Tarite, est estimée à 3% pour les adultes et 6% pour la catégorie des enfants. Un taux qui, le moins qu'on puisse dire, explique une réalité amère en Algérie, due à la mauvaise prise en charge des asthmatiques. En d'autres termes, pas moins de 8 millions, soit un taux de 30% de la population algérienne, sont atteints de maladies respiratoires aiguës en 2004, dont 12 % sont dépistées à Alger, et 10% à Annaba et Oran. Un bon nombre, dira M.Lamoudi, secrétaire générale de l'Association algérienne de solidarité aux malades respiratoires, nombre d'entre eux n'ont pas accès aux traitements. En termes de chiffres, 5% des ces malades meurent pour n'être pas convenablement pris en charge. L'oratrice ne supporte pas le fait que l'asthme n'est pas reconnu comme étant une maladie chronique en Algérie. M.Lamoudi a invité encore une fois les autorités de la sécurité sociale à revoir leurs cartes et se conformer aux règles admises au sein de l'Organisation mondiale de la santé, mais aussi d'adapter la réglementation algérienne aux lois appliquées dans les autres pays du monde. C'est, en quelques mots, un SOS adressé aux responsables de la Cnas les invitant à «actualiser les textes et reconnaître ainsi l'asthme comme étant une maladie chronique». Même si cette inflammation chronique des bronches, a-t-elle développé, figure sur la liste des maladies chroniques, «le remboursement des médicaments explique bel et bien un autre son de cloche». C'est-à-dire, tous les traitements relatifs aux maladies chroniques sont remboursés à 100% au sein des Caisses de sécurité sociale. Or, ajoute la conférencière, les médicaments traitant l'asthme ne sont remboursés qu'à hauteur de 80%, pourtant l'on admet qu'elle figure parmi les maladies chroniques. «C'est là la contradiction des textes avec la réalité des choses», relève-t-on. L'autre volet mis en exergue par les spécialistes a trait à la difficulté d'accès aux traitements. Un facteur qui, de l'avis de Mme Tarite, explique le nombre imposant des personnes atteintes et celles qui décèdent chaque année du fait de crises d'asthme sévères. Le traitement de la maladie, explique-t-elle, se fait tout d'abord en dehors des crises à travers un suivi régulier de l'inflammation des bronches. Au courant de la crise, le traitement de la gêne se fera à l'intérieur d'une structure hospitalière. L'association A. Asma. Resp réclame aussi l'application de la mesure portant «soins à domicile» et ce en mettant à la disposition des asthmatiques l'appareillage médical domestique. C'est, en quelque sorte, l'un des circuits devant permettre aux souffrants un accès aux traitements, considère aussi l'oratrice.

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