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La leçon de Bab El Oued
RISQUES MAJEURS URBAINS
Publié dans L'Expression le 15 - 06 - 2005

Que peut-on faire face à la menace permanente que représente la nature quand elle se déchaîne?
Si personne ne peut aujourd'hui prédire une quelconque catastrophe naturelle, il reste que la prévention et une population moralement préparée à faire face aux aléas de la nature sont les seules défenses dont dispose réellement l'être humain qui, malgré toutes les avancées technologiques, reste vulnérable face au déchaînement de l'environnement. Ce constat, aussi amer soit-il, a été réitéré hier à l'occasion d'un séminaire organisé à l'hôtel El Aurassi autour du thème: «La prévention des risques majeurs urbains» ainsi que «Les responsabilités des maires et des autorités locales face à cela».
Organisé conjointement par le ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, la Banque mondiale et la ville de Marseille (France), le séminaire qui s'étalera sur trois jours, a réuni plusieurs experts en la matière. Si en Algérie, les inondations de Bab El Oued et le séisme de Boumerdès ont réveillé les consciences aussi bien des gouvernants que des gouvernés, dans le reste du monde par contre, c'est le récent tsunami qui a balayé les côtes thaïlandaises qui a fait surgir les peurs les plus enfouies. Que peut-on faire face à la menace permanente que représente la nature quand elle se déchaîne?
Pour M.Pierre Mouroux du bureau de recherches géologiques et minières (French Geological Survey), il est apparu au cours de la décennie à l'échelle internationale, pour la prévention des catastrophes naturelles 1990-2000, que la réalisation de scénario d'évolution des risques naturels (sismiques, inondations, mouvement de terrain) à l'échelle d'une ville, pouvait grandement aider à la mise en place de «plans d'action» efficaces pour la réduction effective de ce risque dans tous les domaines: aménagement, construction, organisation des secours, information, formation... M.Mouroux citera comme exemple les programmes Hazus aux Etats-Unis, Radius pour les pays en développement, Gemitis en France, et plus récemment Risk-UE en Europe ainsi que les projets lancés par la Banque mondiale pour la ville d'Alger, dont précisément celui de Bouzaréah. Selon lui, ces plans d'action peuvent en particulier mettre en évidence les points faibles d'un système urbain à savoir les quartiers comprenant des typologies vulnérables, les ouvrages stratégiques particulièrement sensibles à tel phénomène et pouvant poser des problèmes majeurs en cas de crise. Pour ce qui est de l'Algérie, M.Pierre Mouroux soulignera que la Banque mondiale vient de lancer des projets de réduction de la vulnérabilité et du risque (inondations, pollution, séismes et mouvements de terrain) sur la ville d'Alger dont celui du massif de Bouzaréah qui permettra, d'après lui, une meilleure sensibilisation avec les Assemblées populaires communales (APC). Ces plans d'action comporteront en particulier des plans de circulation et de communication détaillés, permettant de mieux gérer les crises futures. De son côté, M.Fouad Benamara, un expert mondialement connu, dira que l'urgence est de trouver une stratégie de prévention. Au cours de sa communication, cet éminent expert révèlera devant l'assistance que «65% des constructions réalisées dans les pays en voie de développement ne sont pas conformes» ce qui du coup les place en première ligne en cas de catastrophe naturelle. D'après lui, la prévention commence par le respect des normes de construction. Le souvenir des milliers de maisons et d'édifices qui se sont effondrés à Boumerdès est toujours dans les mémoires. Nombre de constructions non conformes ou bâties sur des terrains marécageux sont tombées comme des châteaux de cartes.
Si les autorités algériennes ont affiché actuellement la ferme volonté d'en finir avec toutes ces constructions illicites, il reste à savoir si l'Etat peut réellement mettre un terme à toute l'anarchie qui caractérise le bâtiment dans sa quête d'élaboration d'un plan de prévention contre les phénomènes naturels, en particulier les tremblements de terre?
En tous les cas, les séminaristes disposent de trois jours afin de faire des propositions concrètes qui serviront peut-être de base à l'élaboration d'une politique de sauvegarde quand surviendra la catastrophe.


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