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Le Fil de l'âme et Le Juste qui sommeille
DEUX NOUVEAUX OUVRAGES DE KADDOUR M'HAMSADJI
Publié dans L'Expression le 25 - 10 - 2017

Quand la mémoire est saine, à l'évidence, l'esprit a toujours quelque intelligence pour mesurer le temps précis et vagabonder utilement. C'est par là que la pédagogie tient le fil intime et ténu qui mène au juste des événements qui font l'Histoire.
Il y a beaucoup de vérités humaines dans les souvenirs que nous présente Kaddour M'Hamsadji, à 84 ans, un des doyens de nos écrivains, comme à son habitude dans ses publications en tous genres littéraires - roman, nouvelle, théâtre, poésie, essai, chronique littéraire et audiovisuel (radio et télévision), depuis sa première oeuvre écrite à l'âge de 16 ans, La Dévoilée (drame en un prologue et trois actes). Cette pièce préfacée par Emmanuel Roblès et portant un jugement élogieux d'Albert Camus, est parue en 1959, aux éditions Subervie, à Rodez (France)). Les éditions Barkat ont assuré une réimpression de La Dévoilée en ajoutant une préface de Jean Pelegri, Alger 2012. On a lu aussi avec un vif intérêt son oeuvre «La quatrième épouse», éditée en 2016 chez Casbah éditions, un roman qui traite des rapports humains, plus largement, entre la femme et l'homme, entre les hommes et les femmes, là où une âme est éprouvée par l'esprit systématique du mépris, de la domination et donc de l'injustice. Deux opportunités également honorables, pour publier Le Fil de l'âme (*) et Le Juste qui sommeille (**) se sont présentées à Kaddour M'Hamsadji: le 22e Salon international du Livre d'Alger et la célébration du Centenaire de la naissance de Mouloud Mammeri.
Le Fil de l'âme
C'est un recueil de poèmes écrits à différentes époques, quelques-uns avant 1962 et d'autres depuis l'indépendance, - la plupart sont inédits et écrits dans les pays visités. Ils portent sur la recherche de l'Autre semblable et traitent des sujets divers, évoquent des situations de vie, de culture, de sociologie, d'histoire, de liberté et d'amour; la vision est longue, directe et passionnément humaine, que ce soit en terre d'Algérie ou ailleurs... L'auteur s'est essayé à découvrir le fil de l'âme, le khayt er-roûh au-delà de l'objet concret et spécialement aussi comparable que le collier, le bijou que porte la jeune mariée, par exemple. À cet effet, Kaddour M'Hamsadji note: «De nombreuses légendes littéraires, effectivement diverses et variées, ont à travers les pays et les siècles fixé dans les esprits sensibles une image multiple de personnages fantastiques souvent à la limite de l'abjection, de l'horreur ou de la disgrâce d'une part, de la noblesse, du charme ou de l'admiration d'autre part... Il est aussi «le fil de l'âme, khayt er-roûh», en or et diamants, un bijou algérois par excellence. Il est millénaire, il est sacré, car il protège, selon la croyance populaire, contre les malheurs que pourrait provoquer un regard envieux. Souvent, la mariée ou la femme de haut parage, le porte traditionnellement sur le front, parfois ostensiblement autour du cou, et elle en tire de bons présages.» Nous lisons plus loin: «Qu'est-ce donc Le Fil de l'âme que j'évoque ici, sinon la voix transcrite d'une époque de liberté première retrouvée et d'une époque plus ancienne dont je rappelle le souvenir indélébile avec trois textes introductifs «Oui, Algérie», «Soûr El Ghouzlâne» et «Amour et Liberté»? J'y ai inclus un volet particulier intitulé «Mélanges» comprenant de courts poèmes et des poèmes en prose. Dans l'ensemble, il y a, je le souhaite, un peu l'esprit que l'on voudra bien accorder au Fil de l'âme et qui n'est certes, en vérité, qu'une rêverie de poète nostalgique d'une vie paisible, d'une vie simplement humaine...»
Le Juste qui sommeille
Cet opuscule se veut, à la fois humble et fort hommage à Mouloud Mammeri, écrivain humaniste d'envergure nationale et internationale, l'auteur de l'inoubliable roman intitulé Le Sommeil du juste, paru en 1955, en pleine guerre de Libération nationale. Le texte, le sujet, la philosophie de ce roman sont à la hauteur de l'idéal du peuple algérien contre le colonialisme français. Pour intituler son opuscule Le Juste qui sommeille, Kaddour M'Hamsadji s'est inspiré de celui du roman cité et il y a inclus un long poème «dédié à son aîné et ami». Dans une page vibrante d'affection fraternelle, Kaddour M'Hamsadji a écrit: «Cet opuscule, si modeste soit-il, espère porter en ses pages une seule intention toute fraternelle et surtout imbue de citoyenneté algérienne, fortement la mienne, pour exprimer, en ce centenaire de la naissance (1917-2017) de Mouloud Mammeri, mon aîné et ami en littérature comme dans la vie, mon affection pour l'homme et mon admiration pour son oeuvre, - ce qui a toujours été ma pensée profonde. En dépit de quelques égratignures de l'âge et malgré mon désir de ne pas paraître ce que je suis en cet état de santé, je tiens à produire ici - pour si peu et pour si simple que je le souhaite - un hommage en faveur de l'homme de conscience et plein d'humilité dont tous les hommes de conscience et pleins d'humilité connaissent les sentiments humains, l'amour de l'Algérie (dans son pays et à l'étranger) et la foi en Dieu et en Son Prophète (QSSSL) qui ont fait battre son coeur dans sa famille, dans ses études et dans toutes ses oeuvres... Nous comprenons aujourd'hui pourquoi «La Connaissance se situe au-dessus du temps». Lui, il se nomme Mohammed Mouloud Mammeri, un immense intellectuel Algérien moderne (1917-2017).»
Ajoutons qu'un texte contribution de Si El Hachemi Assad, Secrétaire Général du Haut Commissariat à l'Amazighité se trouve en tête de l'opuscule sous le titre: «Des vérités simples pour une leçon de vie.»
Signalons à nos lecteurs que Le Fil de l'âme et Le Juste qui sommeille de Kaddour M'Hamsadji seront, grâce aux efforts de l'éditeur, disponibles au 22e Salon international du Livre d'Alger, au stand de l'Office des publications universitaires (OPU).
(*) LE FIL DE L'ÂME
(Poèmes et Mélanges)
(**) LE JUSTE QUI SOMMEILLE
(Hommage à Mouloud Mammeri) de Kaddour M'Hamsadji
Editions OPU, Alger, 2017.


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