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Pourquoi l'Empire ottoman est absent du cinéma algérien
Publié dans L'Expression le 30 - 10 - 2017

La présence ottomane en Algérie, sera-t-elle un jour mise en images au cinéma? C'est la question que se posent quelques écrivains au Sila. Le cinéma algérien qui totalise seulement 55 ans d'existence n'a consacré aucun film sur la période ottomane en Algérie, hormis l'Andalou de Mohamed Chouikh qui défend plus la présence espagnole que le protectorat turc. La raison est purement politique. Les autorités algériennes ont toujours reproché aux protecteurs turcs d'avoir abandonné l'Algérie à la France et de n'avoir pas résisté à l'occupant français. Ainsi Hussein Dey est plus considéré comme un traître que comme un valeureux Régent d'Alger. Dans le cadre de Constantine 2015, des projets ont été validés par le ministère de la Culture pour présenter l'histoire de Ahmed Bey, le seul protecteur turc qui a combattu les Français.
En dépit de leur présence sur le sol algérien durant plus de 300 ans, aucun film algérien n'a été consacré à Aroudj ou Kheireddine Barberousse, les grands corsaires qui ont défendu Alger contre les Espagnols. Des héros oubliés par le cinéma et la culture et qui ont été mis en lumière par les écrivains et les auteurs spécialisés en histoire. A côté de cette affaire, il y a l'absence dans les manuels scolaires et de la culture orale et historique de notre pays du royaume de Koukou, les premiers représentants berbères à s'opposer à l'occupant ottoman en échange d'un soutien espagnol. L'histoire de l'Algérie est pleine de sujets qui pouvaient créer une centaine de films sur cette période et ses histoires d'amour, de haine et de trahison. Seulement voilà, la stratégie cinématographique n'encourage pas ce genre de cinéma qui révèle la face cachée de notre Histoire. C'est ainsi que dans le parcours des choses, des auteurs algériens tentent de parler de cette période avec leur histoire et leur vision. Ainsi, dans le cadre de la 39ème édition du Cinémed, le réalisateur franco-algérien Damien Ounouri a décroché une bourse d'aide pour son premier long-métrage de fiction La dernière reine Zafira. Cette donation s'inscrit dans le cadre des bourses d'aide au développement allouées chaque année par le Festival du cinéma méditerranéen. La dernière reine Zafira a été coécrit par ce réalisateur et Adila Bendimred, relate l'histoire d'une reine algérienne, Zafira, qui a vécu au XVIe siècle. En attendant l'accord d'aide étatique en Algérie, suite au soutien du Centre algérien pour le développement du cinéma, le metteur en scène du court métrage Kindil sélectionné au Festival de Cannes 2016, estime que 8 000 euros restent insuffisants pour traiter un film historique. C'est pourquoi ils cherchent à solidifier la production du film au niveau international, en décrochant de nombreuses aides à la production dans les différents festivals.

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