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L'AIS s'engage à fond pour le président
MEZRAG, BENAICHA, KERTALI ET LES AUTRES
Publié dans L'Expression le 21 - 08 - 2005

L'AIS estime qu'il ne saurait y avoir de politique tant que le sang coule encore.
Tous les leaders de l'ancienne Armée islamique du salut (AIS, branche armée de l'ex-FIS, ndlr) sont engagés à fond avec le président de la République dans le processus de réconciliation nationale engagé depuis plusieurs jours déjà. Usant d'une «realpolitik» argumentée, les cheikhs de l'AIS disent qu'il s'agit là d'une occasion à ne pas rater pour s'amarrer au train de la paix qui semble avoir démarré depuis le 14 août, correspondant au jour du « discours aux cadres de la nation » prononcé à Alger par le président algérien.
Malgré toutes les restrictions et les exclusions dont se sentent l'objet les islamistes, en général, l'AIS estime qu'«il ne saurait y avoir de politique tant que le sang coule encore et qu'il ne sied pas à un musulman de parler décemment de politique alors que ses frères meurent sous les balles de la fitna».
Ahmed Benaïcha, l'ancien chef de l'AIS pour l'ouest, estime que la paix en Algérie de la part des islamistes engagés directement dans le conflit qui perdure encore, sont les premiers interpellés par l'offre de paix, «on parlera de politique plus tard.» Il estime aussi que «l'engagement sérieux et inconditionnel de la part des islamistes peut, d'un côté, faire fléchir la position rigide du pouvoir, et d'un autre, convaincre ceux qui sont encore en armes de la nécessité de mettre fin aux hostilités».
«Nous n'allons quand même pas refuser la paix sous prétexte qu'elle ne fait pas la part belle aux islamistes. Il y a une urgence aujourd'hui : comment arrêter la lente agonie des citoyens isolés? Et pour cela, il n'y a pas de réflexion à faire, on s'engage à fond pour le président de la République, on soutient sa politique et nous userons toute notre énergie pour que la réconciliation réussisse. Ce n'est qu'après, et seulement après, qu'on pourra discourir sur des détails politiques qui feront l'objet d'une autre vision, un autre jour». Madani Mezrag, l'ancien émir national de l'AIS, est plus pragmatique encore: «Ecoutez, il y a un fait aujourd'hui: la paix se profile. On la prend ou on la refuse? Soyons sérieux, dire aujourd'hui que l'offre de paix et de réconciliation nationale comporte des tares et lui tourner le dos relève de l'indigence politique et de la malhonnêteté intellectuelle». Il y a une occasion certaine dans le sens d'une paix qui vient, ne la gâchons pas pour des considérations politiques de bas étage et oeuvrons avec le président pour faire aboutir le processus de paix. Après cela, nous pourrons à satiété faire de l'esprit et porter des critiques. A l'ombre de la mort et du sang qui coule, toute politique relève de l'indécence et de l'incompétence. Mustapha Kertali et Salah Guendouzi, chefs de l'AIS pour la région de Larbaâ et de Médéa, ne sont jamais prolixes mais à demi-mot, font comprendre qu'ils s'inscrivent dans le sillage de Madani Mezrag, leur chef pendant de longues années. L'Armée islamique du salut, créée en 1993 à l'instigation de la direction du FIS, a mis fin aux hostilités le 1er octobre 1997, après des tractations de longue haleine engagées avec les chefs militaires. Elle dut attendre l'avènement de Bouteflika pour avoir la couverture politique et juridique à sa trêve militaire. Le 13 janvier 2000, l'organisation s'autodissout et ses chefs «militaires», très libres de leurs mouvements, soutiennent la politique du président de la République engagée avec les islamistes et faite de réconciliation-participation après des années d'éradication-exclusion.


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