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Les enfants de la galette
LE TRAVAIL DES ENFANTS PREND-IL VRAIMENT DE L'AMPLEUR?
Publié dans L'Expression le 26 - 04 - 2018

Les pires formes de travail n'existent pas actuellement en Algérie
La situation actuelle des enfants «exploités» est loin de répondre aux standards de protection légale. La gravité de la situation est illustrée sur les autoroutes...
Le travail des mineurs compte aujourd'hui parmi les problèmes sociopsychologiques qui affectent le plus notre société. Il met en difficulté la santé morale et la sécurité physique des enfants. En manque de véritables statistiques, les chiffres restent incertains! En 2017, quelques milliers d'enfants ont été recensés dans les milieux de travail. En ville comme au village, ils occupent les champs et les chantiers... Ils ont une vie active précoce et très dangereuse. Exposés à toute forme d'exploitation dans différents secteurs d'activité, notamment celui du bâtiment et de l'agriculture, nos enfants sont en danger. Contacté par nos soins, le président du Réseau algérien pour les droits des enfants (Nada), Abderrahmane Arar, tire la sonnette d'alarme. «Le travail des enfants prend de l'ampleur», a signalé Abderrahmane Arar. Il souligne que le travail des jeunes de moins de 18 ans est une réalité. Le travail des enfants est interdit par la loi en Algérie. Cependant, la situation actuelle des enfants «exploités» est loin de répondre aux standards de protection légale. De plus, les articles de lois sont clairs. «On trouve, les mineurs dans les chantiers, les champs, dans les marchés informels», regrette le président du Réseau algérien pour les droits des enfants, qui fait savoir que le nombre des mineurs ne fait qu'augmenter notamment «dans le secteur privé et les activités commerciales». Se basant sur les dernières statistiques du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, qui admet que pas moins de 300 000 enfants, dont l'âge ne dépasse pas les 16 ans travaillent dans moult secteurs d'activités, le même responsable précise que les pires formes de travail n'existent pas actuellement en Algérie. Il n'en demeure pas moins que le travail des enfants est une réalité à combattre. «Des enfants sont exploités dans des secteurs d'activités dits dangereux comme les travaux du bâtiment et l'agriculture. Ils sont exposés au danger. Le travail de nuit est également fréquent», indique-t-il. On note que la gravité de la situation est illustrée sur les autoroutes où des enfants en bas âge décorent les routes. Par ailleurs, pour protéger les enfants contre cette «forme de violence» psychologique et physique à la fois, Arar invite les autorités à être plus rigoureuses et faire un état des lieux au niveau national pour cerner et éradiquer ce phénomène. La création d'institutions pour le suivi et la promotion des droits de l'enfant, l'institution de sanctions contre les exploiteurs, ainsi que la création d'un observatoire national qui veille sur l'application des mesures une fois prises est plus que nécessaire. «Les statistiques avancées par le ministère du Travail ne concernent pas le marché parallèle. La réalité est tout autre chose. D'ailleurs, on se demande si les chiffres avancés sont réels?», avance Lyes Mezghiche, coordinateur d'une étude sur l'exploitation des enfants dans l'économie de marché parallèle, au Réseau Nada. Il met l'accent sur une étude réalisée par le réseau au niveau de cinq wilayas du pays. «Le pourcentage des enfants travailleurs est jusqu'à présent inconnu. Nous n'avons aucune idée sur le nombre réel des enfants qui travaillent», ajoute-t-il, en précisant que la loi ne protége pas ceux qui travaillent au noir (dont la plupart d'entre eux sont des adolescents). «Nous avons fait une étude sur 500 enfants dans 5 wilayas (Alger, Tizi Ouzou, Tipasa, Sétif et Bordj Bou Arréridj), la plupart d'entre eux sont âgés entre 14 et 17 ans», il fait savoir que certains sont toujours scolarisés et travaillent après les heures de cours. Les circonstances, ont fait que certains enfants se retrouvent livrés à eux-mêmes dans les rues, nus et sans défense, et qui n'ont rien pour subsister. Face à leurs faiblesses et leur vulnérabilité ils doivent dépasser n'importe quel moyen pour survivre, dans un monde où ils sont stigmatisés, condamnés à tourner le dos aux «jouets».. Pourtant, ils sont comme tous les autres enfants, sauf qu'ils étaient contraints de sacrifier leur enfance. «Ce phénomène constitue de nos jours un problème prioritaire majeur que les services spécialisés de l'Etat doivent prendre à bras-le-corps pour en atténuer les effets négatifs sur les enfants», indique un officier supérieur, sous couvert de l'anonymat. Aujourd'hui, des milliers de mineurs sont contraints de travailler pour subvenir aux besoins de leurs familles. En conséquence, leurs santé, sécurité, éducation et bien-être se dégradent. La complexité de ce phénomène, complique davantage le recensement des enfants exploités. La lutte n'est sûrement pas facile...


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