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Une bouffée d'oxygène
DES INDICES SERIEUX MONTRENT QUE LES PRIX DU PETROLE SE DIRIGENT VERS LES 80 DOLLARS
Publié dans L'Expression le 26 - 04 - 2018

A l'origine il y a le fantasque et belliqueux président des Etats-Unis qui, apparemment a trouvé en la personne du chef de l'Etat français Emmanuel Macron un allié inespéré et précieux pour remettre en cause l'accord sur le nucléaire iranien.
La baraka n'a pas abandonné l'Algérie. Celle qui, en particulier, a jalonné les quatre mandats du président de la République. Ce n'est pas sombrer dans l'irrationnel que de le souligner. Le retour à la paix, l'accès au logement, les conséquentes augmentations de salaires de 2008 qui ont sensiblement amélioré le pouvoir d'achat des travailleurs, la dette insignifiante ou les réserves de changes à près de 100 milliards de dollars ne relèvent pas d'une vue de l'esprit. Elles n'auraient pu être concrétisées sans le niveau record atteint par les prix du pétrole. Ce qui s'est soldé par des revenus conséquents qu'il a fallu gérer rigoureusement. Certes on a dû six ans après, à la mi-juin 2014, revenir sur terre avec leur dégringolade, mais vraisemblablement cette mauvaise passe qui a conduit les pouvoirs publics à prendre des mesures contraignantes pour surmonter la terrible crise financière tend à s'estomper. Le baril reprend du poil de la bête et selon toute vraisemblance, cela ne ressemble aucunement à un feu de paille. Les prix du pétrole qui ont fait un bond spectaculaire pour osciller autour des 75 dollars ne devraient pas s'arrêter en si bon chemin. L'élan devrait se poursuivre. Des indices sérieux montrent que les prix du pétrole se dirigent tout droit vers les 80 dollars. A la source de ce retour en grâce il y a le fantasque et belliqueux président des Etats-Unis qui apparemment a trouvé en la personne du chef de l'Etat français Emmanuel Macron un allié inespéré et précieux pour remettre en cause l'accord sur le nucléaire iranien. Une démarche qui doit s'accompagner par des sanctions et un embargo sur le pétrole iranien. Ce qui doit priver le marché d'au moins 700.000 barils, selon les estimations de certains spécialistes. Donald Trump ne doit pas s'arrêter à ce coup de sabot. A vouloir ruer dans les brancards, alors autant le faire tous azimuts. Le Venezuela, qui vit une très grave crise qui a viré à la guerre civile du fait de l'effondrement du prix du pétrole, est pour ne pas arranger les choses dans le collimateur du successeur de Barack Obama qui veut lui infliger de nouvelles sanctions pour isoler le gouvernement du président Nicolas Maduro. Washington cherche à établir «des sanctions supplémentaires, davantage d'isolement et de pression diplomatique contre Caracas, afin de faire «reconnaître que le Venezuela est une dictature», a déclaré le vice-président américain Mike Pence le 13 avril à Lima, lors de l'ouverture du Sommet des Amériques. Les Etats-Unis menacent, entre autres de ne plus acheter de pétrole vénézuélien. Ce qui diminuerait d'environ 1 million de barils par jour l'offre mondiale. Que dire du conflit syrien où sont impliqués les trois plus gros producteurs mondiaux, l'Arabie saoudite, les Etats-Unis et la Russie ainsi que l'Iran membre important de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole. A lui seul ce quatuor pèse autour des 35 millions de barils par jour. Autant dire que le Moyen- Orient repose sur une poudrière. Et le baril aussi. «Les marchés sont dans l'expectative et il y a effectivement de quoi. Les capitales occidentales pourraient chercher à former un front commun contre Moscou, relançant les craintes d'un dérapage dans les relations géopolitiques, sur un terrain comme la Syrie par exemple, où les armées américaine et russe s'opposent de plus en plus», ont averti des analystes parisiens. Rarement conjoncture géopolitique n'a rassemblé autant d'acteurs de premier plan directement impliqués dans des crises qui influencent irrésistiblement le marché de l'or noir. Une simple étincelle et c'est le brasier. Le Royaume wahhabite qui y figure en première ligne est aussi à la tête d'une coalition militaire de pays arabes engagée au Yémen contre les rebelles Houtis. Ces derniers qui viennent de perdre leur chef politique, Saleh al-Sammad, tué par une frappe aérienne, ont annoncé des représailles qui cibleraient des infrastructures pétrolières en Arabie saoudite.
Hormis cette conjoncture explosive, les regards restent focalisés sur l'accord de réduction de la production de l'Opep et de ses alliés dont la Russie de 1,8 millions de barils par jour qui doit expirer à la fin du mois de décembre 2018. Ceux qui espéraient sa non-reconduction ont été déçus. Une nouvelle alliance pilotée par Riyadh et Moscou se dessine. «L'Arabie saoudite et la Russie travaillent sur un accord à long terme sans précédent, sur une durée de 10 à 20 ans, qui pourrait déboucher sur une extension de l'actuel accord de plafonnement de la production», a indiqué le prince héritier saoudien Mohamed ben Salman dans une interview accordée à Reuters au mois de mars dernier. Le baril qui n'a pas cessé de frémir ces dernières semaines sera à surveiller comme du lait sur le feu. Une bénédiction pour l'Algérie qui il faut le souligner est la cheville ouvrière de ce «front commun» qui a fait rebondir les cours de l'or noir. L'initiative a été prise lors d'un sommet historique de l'Opep qui s'est tenu le 28 septembre à Alger.


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