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Ce qu'il faut savoir
INDUSTRIE AUTOMOBILE
Publié dans L'Expression le 03 - 06 - 2018


Les entreprises travaillent à plein régime
Sommes-nous encore dans une démarche strictement industrielle, loin de toute «arnaque» commerciale? La réponse à cette question n'est pas encore évidente.
Les quatre usines d'assemblage automobile sont en passe de satisfaire la demande du marché local en véhicules légers. Les prix semblent se stabiliser et les Algériens ont fini par se détourner de la campagne de dénigrement menée contre les opérateurs économiques impliqués dans cette filière.
Le «calme» revenu, les entreprises travaillent à plein régime, preuve en est, les chiffres du Centre national de l'informatique et des statistiques (Cnis) des services des douanes. L'importation des kits d'assemblage destinés au montage automobile a effectivement explosé entre 2017 et 2018. C'est dire que l'activité a atteint sa vitesse de croisière et les intervenants dans cette filière industrielle naissante ont de quoi être satisfaits, puisqu'ils opèrent dans un marché protégé et bénéficient de certaines exonérations de taxes qui leur ouvrent une voie royale vers des bénéfices exceptionnels.
Les détracteurs des quatre opérateurs pointent justement du doigt le régime fiscal et la situation de quasi-monopole sur un marché qui pèse, bon an mal an, entre 3 et 5 milliards de dollars. Ces contradicteurs ont perdu la bataille médiatique, puisqu'au final, le fameux boycott n'a pas atteint son objectif, celui de «libérer» les importations de véhicules de moins de 3 ans. La victoire des quatre assembleurs est d'autant plus totale que leurs clients demeurent tout aussi nombreux et toujours friands de nouveaux modèles. Et c'est là que les assembleurs, à l'exception de l'entreprise semi-publique Renault Algérie Production, donnent l'impression de céder au «diktat» de leurs clients et multiplient les modèles, jusqu'à donner l'autre impression, celle d'être dans une logique éminemment commerciale, s'éloignant, de jour en jour, d'un processus industriel censé aboutir à un taux d'intégration suffisamment important pour donner son sens véritable à une filière automobile authentiquement algérienne. Il est évident qu'au niveau actuel d'intégration atteint par les véhicules proposés à la vente sur le marché local, il n'est toujours pas admis de parler de production nationale. Mais cela était prévu et même convenu dans le cahier des charges qui accorde à chaque opérateur un délai de trois ans pour intégrer à 15% et cinq ans pour parvenir au taux «satisfaisant» de 40%. A l'exception de la marque Renault qui revendique plus de 20% d'intégration après plus de 3 ans d'activité, les autres intervenants dans la filière en sont encore aux premiers balbutiements.
La question légitime que se posent les Algériens tient dans la crédibilité du processus, lorsqu'on voit la grande facilité avec laquelle de nouveaux modèles de véhicules sont développés et proposés à la vente. Sommes-nous encore dans une démarche strictement industrielle, loin de toute «arnaque» commerciale? La réponse à cette question n'est pas évidente au stade actuel du développement des usines d'assemblage automobile. Mais l'on notera à la décharge des entreprises concernées par le processus, un déploiement concret dans le sens d'une volonté de pérenniser leur business dans le respect du cahier des charges du gouvernement.
Outre les conventions de sous-traitance auxquelles prennent part les patrons à l'origine des usines algériennes d'automobile, il y a lieu de retenir leurs déploiements divers, mais concrets dans le sens de l'intégration. Ainsi, Tahkout, propriétaire de l'usine Hyundai, a déjà investi dans une usine de plaquettes de freins à Alger et compte lancer un partenariat avec une entreprise tunisienne spécialisée dans la production des éléments plastiques de l'habitacle à Saïda et entrevoit un grand complexe de production de pièces de rechange à Adrar avec des partenaires iraniens. Global Motors Algérie, propriétaire de KIA a, lui, opté pour le soutien pour la création d'un millier de microentreprises avec l'Ansej et la Cnac, dédiées à la production de pièces de rechange. Sovac a, de son côté, signé un accord avec une entreprise de logistique, avec la mission de promouvoir les opérations d'exportation du groupe. Quant à Renault qui travaille déjà avec des équipementiers installés en Algérie, il passera dès 2019 à la phase 2 du projet, à savoir, assurer la peinture et la fabrication de la taule localement.
C'est dire que les initiatives, bien que différentes les unes des autres, conduisent au même point, celui de donner une réelle perspective à l'industrie automobile. Laquelle perspective se dessine notamment avec l'installation en Algérie, encore timide, mais prometteuse, d'entreprises étrangères de sous-traitance en Algérie. La dernière en date est italienne.


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