Décès du Caporal-chef contractuel Ammari Seif Eddine: condoléances du président de l'APN    Le Conseil de la nation participe aux travaux de la 39e session du Comité exécutif de l'UIPA    IATF: les économies africaines appelées à investir davantage dans la recherche pour la transformation industrielle    Qualifs Mondial 2026: l'Algérie et la Guinée se neutralisent (0-0)    Sétif: ouverture du Salon international de l'agriculture et de la production végétale    Secousse tellurique de magnitude 3,2 à Oum El Bouaghi    HCA: L'engagement et les efforts pour la promotion de la langue et la culture amazighes soulignés    Sommet Afrique-CARICOM à Addis-Abeba: plaidoyer en faveur de la justice pour les Africains et les personnes d'ascendance africaine    IATF: les équipementiers misent sur l'intégration pour bâtir une industrie automobile africaine    Signature d'un accord de coopération bilatérale entre l'Algérie et l'Ouganda    Madrid annonce une série de mesures contre l'entité sioniste    Poursuite des travaux de la quatrième édition du Salon du commerce intra-africain à Alger    Eliminatoires du Mondial 2026: "match difficile pour les deux sélections"    Un accord de 480 millions USD pour approvisionner les marchés de l'Afrique de l'Ouest en équipements électriques algériens    Des milliers de personnes ont manifesté dimanche à Bruxelles pour dénoncer le génocide à Ghaza    Vague de chaleur sur trois wilayas de l'Est du pays, pluies et orages sur d'autres lundi et mardi    Hand/CAN (U19): l'Algérie s'offre une 2e victoire devant le Mali (39 -16)    Agression sioniste à Ghaza: appel à la mise en œuvre de la décision de la CIJ    28e SILA: lancement de la 2e édition du prix "Mon Premier Livre" dédié aux jeunes    Eliminatoires Mondial-2026 : à Casablanca, Guinée – Algérie à 17h Les Verts pour assurer la qualification    l'Algérie championne arabe chez les messieurs, les dames en bronze    L'organisation reflète l'engagement de l'Algérie à soutenir le sport africain    Des organisations de la société civile ciblées    La présidente accueille une délégation de la communauté algérienne établie à l'étranger    Entretiens algéro-sud-africains pour renforcer la coopération dans les domaines de l'énergie et des mines    Les écoles font peau neuve    Une ville qui tarde à décoller… économiquement et socialement    De nouvelles infrastructures scolaires en renfort et 65 000 élèves concernés par la prime de scolarité    L'Histoire n'a pas été émaillée par des «guerres de civilisations» mais la lutte des classes    Ouverture de la 20e édition    Le président du Mozambique visite Djamaâ El-Djazaïr    Un Lion d'argent pour le film sur Gaza « The Voice of Hind Rajab »    IATF 2025: rencontre sur la protection de la propriété intellectuelle à l'ère du numérique    Le président du Front El Mostakbal appelle à renforcer la cohésion nationale et à soutenir les réformes    Programme TV - match du mercredi 29 août 2025    Hidaoui reçoit le célèbre mounchid Maher Zain avant son concert à Alger    Une des figures marquantes du sport algérien s'en va    Programme du mercredi 27 août 2025    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'Iran dénonce "les symboles du soupçon"
AU LENDEMAIN DE L'ENTREE EN VIGUEUR DES SANCTIONS AMERICAINES
Publié dans L'Expression le 09 - 08 - 2018


Le président Rohani au pied du mur
l'Union européenne, la Russie et la Chine réaffirment encore leur détermination à sauver l'accord de Vienne de juillet 2015, qui encadre les activités nucléaires de l'Iran en échange d'une levée progressive des sanctions économiques contre l'Iran.
Les sanctions économiques américaines contre l'Iran sont à pied d'oeuvre depuis mardi, ainsi que l'a voulu le président Donald Trump qui a averti hier les pays alliés de choisir entre le commerce avec Téhéran ou celui avec les Etats-Unis dont ils seraient exclus au cas où ils enfreindraient l'interdiction décrétée par Washington. La première vague de sanctions, désormais en vigueur, porte, entre autres domaine, sur les transactions financières en dollars, le commerce de l'or et des métaux précieux, ainsi que sur le charbon et le secteur automobile. Ce rétablissement graduel des sanctions américaines intervient à la suite du retrait unilatéral des Etats-Unis de l'accord de juillet 2015 - signé par l'Iran, les membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Chine, Russie) et l'Allemagne - dont le président américain n'a jamais cessé de dénoncer les conséquences selon lui «désastreuses». Critiquant ouvertement son prédécesseur à la Maison- Blanche, Barack Obama, Trump a même qualifié les engagements des Etats-Unis d' «affreuses erreurs».
Mais face à cela, l'Union européenne, la Russie et la Chine réaffirment encore leur détermination à sauver l'accord de Vienne de juillet 2015, qui encadre les activités nucléaires de l'Iran en échange d'une levée progressive des sanctions économiques contre l'Iran. Une nouvelle loi anti-blocage de l'UE, destinée à protéger les entreprises européennes contre les sanctions américaines, est entrée en vigueur le même jour que la mise en oeuvre des sanctions, ce qui n'a pas eu l'air de rassurer un grand nombre d'entre elles compte tenu du fait que les plus en vue ont déjà annoncé leur départ du pays afin d'éviter de se retrouver en porte-à-faux avec les sanctions de Donald Trump. Le président américain a insisté auprès de ses alliés qu'ils ne pourront plus commercer avec les Etats-Unis s'ils maintiennent leurs échanges avec l'Iran. «En novembre, elles (les sanctions) atteindront un autre niveau. Quiconque fera des affaires avec l'Iran n'en fera plus avec les Etats-Unis. J'appelle à une PAIX MONDIALE, rien de moins», écrit-il sur Twitter.
L'objectif manifeste du milliardaire devenu président des Etats-Unis est de contraindre l'Iran à accepter sa proposition de négocier un nouvel accord, beaucoup plus drastique dés lors qu'il inclurait la question des missiles balistiques et la présence qualifiée de «déstabilisatrice» de forces iraniennes en Syrie et au Yémen. La même tactique qui a conduit au sommet historique de Singapour avec la Corée du Nord est employée avec Téhéran, Trump étant persuadé qu'en plaçant la barre le plus haut possible, les négociations ne pourront que tourner à son avantage et l'Iran condamné à négocier avec lui, abandonnant «complètement et de manière vérifiable le programme balistique et nucléaire». C'est ce qu' a argumenté son conseiller à la sécurité nationale, John Bolton, lundi dernier dans un entretien accordé à la chaîne Fox News.»Si les ayatollahs veulent se soustraire aux pressions, ils doivent venir à la table des négociations. Les pressions ne diminueront pas tant que les négociations se poursuivent», a-t-il en outre prévenu.
La réponse de Téhéran n'a ni tardé ni varié. Une négociation avec les Etats-Unis peut être envisagée seulement si Washington parvient à prouver qu'il est digne de confiance, a déjà estimé le président iranien, Hassan Rohani. Cité par la télévision publique iranienne, le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, a affirmé pour sa part que le rétablissement des sanctions américaines va même «isoler les Etats-Unis et leurs alliés saoudiens et israéliens». «Aujourd'hui, Trump, (le prince héritier saoudien Mohamed) ben Salman et (le Premier ministre israélien Benjamin) Netanyahu sont devenus dans le monde entier les symboles du soupçon», a-t-il
observé.»Leurs politiques répressives et leurs mesures violentes les ont isolés. Le monde a pris ses distances vis-à-vis de leurs politiques hostiles contre l'Iran», a ajouté Javad Zarif qui a également dénoncé les «zigzags» américains et leur manque total de fiabilité.
De leur côté, l'Union européenne et les trois puissances européennes signataires de l'accord de juillet 2015 (France, Grande-Bretagne et Allemagne) ont annoncé lundi dernier qu'elles «regrettent profondément la réimposition de sanctions par les Etats-Unis du fait de leur retrait du Plan d'action global commun (JCPOA)». A l'instar de la Russie et de la Chine, les pays européens se sont dit «déterminés» à sauver le texte et à «protéger les opérateurs économiques européens engagés dans des affaires légitimes avec l'Iran», réaffirmant ainsi leur volonté de passer outre la première vague de nouvelles sanctions américaines contre l'Iran comprenant des blocages sur les transactions financières et les importations de matières premières, ainsi que des sanctions sur les achats dans le secteur automobile et l'aviation commerciale. La seconde vague, prévue en novembre prochain, devra porter quant à elle sur le secteur pétrolier et gazier ainsi que la Banque centrale.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.