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Le Grand cafouillage
POINT DE SITUATION SUR L'EPIDEMIE
Publié dans L'Expression le 26 - 08 - 2018

46 cas de choléra ont été confirmés parmi les 139 cas hospitalisés
Deux foyers sont suspectés d'être à l'origine de l'épidémie. Il s'agit d'un foyer à Aïn Bessem, dans la wilaya de Bouira et de la source de Sidi El Kebir à Hamr El Aïn, dans la wilaya de Tipasa. Cette dernière a été «condamnée et interdite à la consommation», après avoir révélé la présence du vibrion cholérique, a indiqué le ministère de la Santé.
Malgré un manque de communication avéré depuis l'annonce officielle d'une épidémie de choléra dans quatre wilayas du centre, à savoir Alger, Blida, Tipasa et Bouira, quelques éléments d'informations, distillés chichement par le ministère de la Santé ou encore ses cadres, tentent d'éclaircir la situation. Cependant, le cafouillage reste entier, que ce soit pour les cas atteints ou encore le foyer de cette maladie.
Il y a alors, en premier, le nombre de personnes atteintes de choléra: combien sont-elles? Quelles sont les wilayas concernées? Depuis quand s'est déclarée cette épidémie?
Le communiqué du ministère de la Santé, rendu public hier et cité par l'agence de presse officielle (APS), fait état d'un premier bilan des cas confirmés de choléra. Il nous apprend que des cas suspects ont été hospitalisés depuis le 7 août dernier! Depuis cette date et jusqu'à vendredi dernier, 46 cas de choléra ont été confirmés parmi les 139 cas hospitalisés, selon le ministère qui précise que trois cas ont été enregistrés à Bouira, 25 cas à Blida, 12 cas à Tipasa, cinq cas à Alger, un cas à Médéa et un cas suspect à Aïn Defla. Quel crédit donner alors aux déclarations du directeur général de la prévention du ministère de la Santé qui, cité par TSA, avance le nombre de 90 cholériques confirmés à Blida? Et à en croire les déclarations du directeur de la santé de la wilaya de Médéa, Mohamed Cheggouri, cité par l'APS, «aucun cas de choléra n'a été enregistré, jusqu'à ce jour, à Médéa». Pour rester dans le méli-mélo des statistiques, il y a lieu de citer également les déclarations du chef du cabinet du wali de Blida, Ait Ahmed Tahar. Ce dernier et toujours selon l'APS, a fait état de 39 cas de choléra confirmés et pris en charge au niveau de l'hôpital de Boufarik sur 89 cas en isolement. 46 cas, 70 cas, 25 cas à Blida, 39 ou 90? Un peu plus? Un peu moins? Qu'en est-il réellement? Ce qui reste confirmé, c'est l'annonce officielle du décès de deux personnes du choléra à l'hôpital de Boufarik. C'est aussi l'hospitalisation dans le service de réanimation au CHU Parnet d'un enfant de 4 ans, originaire de Médéa.
L'enfant qui habite à Tablat, dans la wilaya de Médéa, a séjourné au courant de la semaine passée à Blida, chez sa grand-mère qui présente elle aussi les symptômes du choléra, avant de retourner en fin de semaine dans son domicile familial à Tablat. Il y a ensuite, la cause et le foyer de cette maladie. Là également, c'est le désordre. L'eau du robinet a été écartée et le docteur Djamel Fourar, directeur général de la prévention du ministère de la Santé, a indiqué «l'hypothèse privilégiée actuellement est une contamination par des légumes ou des fruits mal lavés». Mais hier, l'eau de source de Sidi El Kebir, sise à Tipasa a été «condamnée et interdite à la consommation», après avoir révélé la présence du vibrion cholérique, a indiqué le ministère de la Santé, dans un communiqué. «Le contrôle bactériologique de l'eau de source Hamr El Aïn (Sidi El Kebir) de la wilaya de Tipasa a révélé la présence du vibrion cholérique. De ce fait, cette source, a été condamnée et interdite à la consommation», a précisé le ministère.
Mais ce n'est pas l'unique foyer puisque M. Fourar a expliqué que le foyer de Aïn Bessem, dans la wilaya de Bouira, où les premiers patients ont présenté les symptômes du choléra, dès le début août, semble être le point d'origine de l'épidémie de choléra. «Nous avons des cas à Blida qui sont de la même famille que celle qui a été atteinte à Bouira et quand ils leur ont rendu visite, ils ont ramené avec eux la maladie dans la wilaya de Blida», a déclaré M. Fourar sur la chaîne Ennahar. Bouira ou Tipasa? D'où est partie l'épidémie de choléra? Y a-t-il deux foyers qui sont apparus simultanément? Le plus important reste de savoir que depuis le 14 août dernier, il n'y a plus aucun cas enregistré à Bouira qui n'a finalement recensé que six cas avant cette date. Pour l'instant, l'enquête épidémiologique n'a pas encore révélé tous ses résultats et devra obligatoirement établir un lien direct entre les cas recensés dans les différentes wilayas contaminées et les foyers de la maladie. Il est important que les autorités repèrent rapidement l'origine de l'épidémie car cela va permettre de la stopper, mais aussi de savoir si l'eau du foyer n'a pas été utilisée pour l'irrigation des fruits et légumes. Car, si c'est le cas, il y a une sérieuse urgence.


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