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L'artiste renoue avec sa Kabylie natale
MALIKA DOMRANE À TIZI OUZOU ET BEJAIA
Publié dans L'Expression le 23 - 10 - 2005

Elle n'a pas du tout changé, elle est toujours celle qui crée de l'ambiance sur scène.
Après une longue éclipse, la chanteuse Malika Domrane revient à sa Kabylie natale et retrouve son public à l'occasion de deux spectacles envoûtants qu'elle a animés dans les villes de Tizi Ouzou et Béjaïa.
Première escale : la ville des Genêts. Ici, elle a signé son retour, mercredi dernier, par un spectacle qui a fait un tabac à la Maison de la culture Mouloud-Mammeri, étant donné que la soirée a bel et bien drainé une foule bigarrée charriant toutes catégories de personnes. Il y avait des jeunes, des moins jeunes et des femmes qui ont suivi avec nostalgie Malika Domrane, comme au bon vieux temps des années 80.
Elle n'a pas du tout changé, elle est toujours celle qui crée de l'ambiance sur scène. En effet, devant une assistance nombreuse, la grande dame de la chanson kabyle avec sa tenue traditionnelle a fait vibrer la salle. Malika s'est produite sous les applaudissements incessants du public qui s'est donné à coeur joie en se gavant de mélodies qui fascinent et invitent les puristes à prendre la piste pour danser. Interprétant ses fameuses chansons telles que Boubrit et Assalou avec encore une voix mélodieuse, Malika Domrane a emballé l'assistance qui a voyagé avec la variante du refrain qui s'incorpore merveilleusement au couplet, assurant une coexistence mélodique attrayante. Elle n'a, d'ailleurs, pas failli à sa ligne puisqu'elle a choisi, à l'occasion, des textes dont la structure poétique des paroles semble tenir de la forme de la version originale de son répertoire où elle réaffirme son attachement profond à sa culture ancestrale. C'était en quelque sorte l'heure des retrouvailles avec les anciennes chanteuses de la troupe du lycée El Khansa avec lesquelles Malika Domrane a posé ses premiers jalons dans la production artistique durant les années 70 et qui ont marqué de leur présence l'événement. Par ailleurs, le même accueil lui a été réservé à Béjaïa. En effet, après une longue absence qui aura duré plusieurs années, cette diva de la chanson kabyle a renoué avec son public béjaoui à l'occasion des galas organisés par la Maison de la culture de la ville, dans le cadre des veillées des Nuits de Yemma Gouraya.
Fidèle à elle-même, Malika Domrane n'a pas manqué d'exprimer à sa manière sa joie de se retrouver à Béjaïa. Une ville qu'elle connaît de par son histoire et sa beauté. Malika était dans la soirée de vendredi à samedi superbe dans sa robe kabyle, mais aussi dans son statut d'artiste. En dépit de l'affluence relativement faible, l'artiste s'est montrée à la hauteur des attentes de son public. Un public qui s'est laissé bercer par les mélodies de Malika faisant alors un voyage dans le temps pour remonter jusqu'aux années d'or lorsqu'elle faisait ses premiers succès avec Sofiane, un compositeur hors pair. Malika, avec sa voix chaude et mélodieuse, nous amena loin dans le temps pour vibrer au rythme de ses chansons immortelles. C'est avec un achouwik typiquement du terroir qu'elle fait son entrée sur scène. Puis de la chanson qu'elle dit avoir composée à 15 ans jusqu'au dernier tube consacré à Matoub Lounès, Malika Domrane était magistrale ralliant la chanson au discours explicatif. Aussi, chaque chanson est remise dans son contexte, la rendant encore plus vivante. De l'émotion, il y en avait ce soir-là. La nostalgie était au rendez-vous. La chanteuse s'est vraiment donné à fond malgré les insuffisances constatées dans la sonorisation et la préparation du spectacle. Des insuffisances qui restent inadmissibles en 2005 et surtout face à des artistes d'une aussi grande renommée. Malika Domrane était heureuse toutefois d'être là, à Béjaïa même si, dit-elle, au milieu du spectacle «il y a des gens qui ont cassé ce rendez-vous», sans plus de précision. Comme toute bonne chose a une fin, Malika quittera son public d'un jour, lui promettant de continuer le combat pour lequel elle s'est toujours mobilisée et donnée à fond. Bravo l'artiste pour ce beau spectacle. On en redemandera à coup sûr d'autant plus que ces concerts animés en Kabylie confirment amplement que Malika Domrane garde encore de sa popularité.


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