Les Belouizdadis espèrent que leur club retrouve son lustre d'antan C'est une nouvelle page qui devrait s'ouvrir dans l'histoire du CRB, après plusieurs années où le club a souffert d'une gestion chaotique des présidents qui se sont succédé à sa tête. Jusqu'à une heure tardive de la soirée du vendredi, les responsables du CSA/CRB, à leur tête le président Karim Chettouf, ainsi que ceux du Groupe Madar Holding étaient en conclave. A l'issue de cette rencontre, un nouvel accord a été signé entre les deux parties faisant que le CSA cèdera finalement 67% de ses parts au niveau de la SSPA audit groupe. Il faut rappeler qu'au départ, les deux parties s'étaient entendues, comme mentionné dans leur communiqué commun, à ce que le CSA cède 47%, tout en appelant les autres actionnaires à céder 20% de leur part. Mais force est de constater que ces actionnaires minoritaires ne se sont pas manifestés, obligeant, donc, le CSA à agir d'une autre manière. Lors de la dernière AGEx, tenue mercredi dernier, au siège du club sis à Belouizdad, les membres de l'AG ont voté deux résolutions. La première concerne la cession des 47% alors que dans la seconde, il est mentionné que si les autres actionnaires bloquent les choses, c'est le CSA qui cédera les 20%, afin que Madar puisse avoir, au final, le pourcentage revendiqué, qui est de 67%. Chose, donc, faite, et l'accord a été signé dans la soirée du vendredi entre Chettouf, président du CSA, et Amara, P-DG du groupe Madar. Il ne reste, désormais, qu'à accomplir le reste des procédures administratives. «Accord définitif conclu hier tard entre le président du CSA et le P-DG du Groupe Madar pour la concrétisation effective de tous les nouveaux projets de la SSPA et du CSA avec Madar Holding. Un communiqué commun sera signé et diffusé pour l'occasion», lit-on dans une publication du CSA sur son compte facebook, hier matin. C'est, donc, une nouvelle page qui devrait s'ouvrir dans l'histoire du CRB, après plusieurs années où le club a souffert d'une gestion chaotique des présidents qui se sont succédé à sa tête. Avec l'arrivée d'un groupe aussi connu et réputé que Madar, tout devrait changer dans le bon sens, et c'est tout ce qu'espèrent les supporters du Chabab, ainsi que les sympathisants, qui se disent peinés en voyant où se retrouve actuellement ce club aux 18 titres nationaux et internationaux. Les responsables du Groupe savent pertinemment qu'ils auront du pain sur la planche et qu'un travail colossal les attend, entre autres, l'assainissement des dettes qui s'élèvent à coup de dizaines de milliards, ainsi que la réorganisation administrative et sportive, qui doivent passer par le placement des personnes qu'il faut dans les places qu'il faut.