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«Le Sénat n'a plus sa raison d'être»
BELKHADEM ET LA DEUXIÈME CHAMBRE DU PARLEMENT
Publié dans L'Expression le 25 - 10 - 2005

Sa suppression passerait inévitablement par une révision constitutionnelle.
Le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN, Abdelaziz Belkhadem, ne voit plus l'utilité de l'existence d'une deuxième chambre dans le système législatif algérien, considérant le Sénat comme l'une des anomalies de la Constitution de 1996. «A l'épreuve, la Constitution de 1996 comporte plusieurs anomalies, parmi lesquelles je citerai le conseil de la nation. Cette chambre haute a été instituée pour parer à une certaine situation notamment, empêcher un contrôle de l'appareil législatif par une éventuelle majorité des partis islamistes ce qui n'est plus le cas aujourd'hui» a déclaré hier, M.Belkhadem qui s'exprimait à l'émission «Questions de l'heure» diffusée sur les ondes de la Chaîne III. Pour le FLN il s'agit «de corriger certaines anomalies» et pour le vieux parti, la chambre haute en fait partie. Depuis sa création, le Sénat s'est attiré des hostilités. On a attribué au président de la République l'intention de s'en débarrasser. Le peut-il vraiment? La Constitution fixe entre autres, les relations des institutions et notamment celles du Conseil de la nation (CN). Sa suppression ou sa réforme passerait inévitablement par une révision constitutionnelle comme le souhaite actuellement le vieux parti. Or, les procédures de révision constitutionnelle donnent à la deuxième chambre un véritable droit de veto (articles 174 et 176). Il peut donc s'opposer à la proposition du FLN. Le RND dont les membres composent la majorité du Sénat va-t-il négocier farouchement cet acquis ou alors laissera-t-il le choix à ses membres de négocier chacun à leur guise? Les luttes risquent d'être rudes. Mais le secrétaire général du FLN semble convaincu que le RND ne fera pas entrave à sa démarche. «Nous étions bien divergents au sujet de la réconciliation nationale et on a fini par converger, on va également converger au sujet de la révision de la Constitution», a-t-il rassuré. On prête plusieurs choses à cette idée de révision constitutionnelle. Chacun y va de son interprétation. Interpellé par les journalistes présents à l'émission, sur le timing, les raisons et les motivations de cette révision, Belkhadem maintient son «mot d'ordre» et affirme qu'il s'agit de corriger les anomalies d'un texte auquel le FLN n'a pas été associé à son élaboration. «Certains affirment qu'il s'agit d'ouvrir larges les portes au président pour un troisième mandat», interroge un journaliste.
«C'est une interprétation comme celle qui affirme qu'il s'agit d'aller vers une démocratie parlementaire, vers un régime présidentiel...», répond Belkhadem. Puis il précise: «N'oubliez pas que le président de la République est aussi le président du FLN, de ce point de vue, comme tout parti politique il est légitime de vouloir garder son président à la tête de l'Etat». Sur un autre plan, M.Belkhadem souligne que son parti est une force de proposition. «Je n'ai jamais dit que la révision de la Constitution est à l'ordre du jour. Le propre d'un parti politique est d'être avant tout une force de proposition. Nous avons fait cette proposition dans l'espoir de séduire. Rien ne dit qu'il n'y aura pas de révision de la Constitution», a-t-il dit avant de rappeler qu'en 1995 quand le FLN parlait de la réconciliation nationale, rares étaient les personnes qui y croyaient. Au sujet de la réconciliation nationale, le représentant personnel du président de la République ignore le contenu des textes qui vont accompagner cette charte adoptée par le peuple le 29 septembre dernier. «Je serai associé à l'élaboration de ces textes soit en tant que représentant d'un parti politique soit en tant que membre du gouvernement, mais je ne connais pas encore le contenu de ces textes».
Est-ce à dire que les textes ne sont pas encore prêts ? Au plan international, M.Belkhadem a vivement contesté les accusations proférées par un officiel marocain au sujet des immigrants: «Il est regrettable qu'une question aussi sensible soit traitée par nos voisins de façon aussi légère», a regretté Belkhadem avant de clamer: «Ça suffit ! il est amoral de fuir la responsabilité et de la faire endosser aux autres.»


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