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Le village oublié
IGHIL NATH MOHAND (BOUIRA)
Publié dans L'Expression le 03 - 12 - 2018


le manque d'eau, un des problèmes des villageois
Le manque d'eau et la promesse de raccorder le village au réseau de transfert depuis le barrage de Tilesdit, est un autre fait qui complique la vie au quotidien.
«Ighil Nath Mohand est un hameau qui regroupe plus de 500 personnes. Situé à environ 10 kilomètres du chef-lieu de la commune de Ouled Rached sur les limites de la wilaya avec Bordj Bou Arréridj, ce village manque de tout. Au regard de la dynamique qui caractérise l'ensemble du territoire de la wilaya, les habitants se disent lésés et laissés-pour-compte. Le gaz, l'AEP, l'assainissement, les routes, l'emploi, sont autant de doléances soulevées par les citoyens dans de nombreux écrits transmis au wali et aux diverses administrations. L'inexistence d'opportunités d'emploi est à l'origine de l'exode vers les villes. Même la présence des carrières aux alentours de la commune n'a pas profité aux jeunes de cette contrée qui, quotidiennement, se rendent à Zeriba, Bechloul et Bouira pour essayer de s'occuper et glaner quelques dinars. Même ces déplacements sont difficiles eu égard à l'inexistence des moyens de transport. Les clandestins restent maîtres des lieux et travaillent à leur guise. Ce manque de possibilités d'emploi ont fait du chômage un fantôme qui hante les esprits, mais est aussi à l'origine de l'émergence de fléaux sociaux graves, comme la consommation des stupéfiants, l'augmentation des vols et une déperdition des valeurs d'antan qui dominaient dans les villages. Le village ne dispose d'aucune structure de jeunesse en mesure d'occuper cette frange de la société qui est livrée à elle-même. Le manque d'eau et la promesse de raccorder le village au réseau de transfert depuis le barrage de Tilesdit, est un autre fait qui complique la vie au quotidien. Là aussi, et tout au long de l'été, les vendeurs dictent leur loi. Une citerne d'eau potable est livrée moyennant 600 DA. Le gaz butane reste le seul moyen énergétique disponible. Devant la hausse du prix de la bouteille, surtout en hiver où la consommation est plus importante, certains jeunes ont bravé le danger, violé la loi pour recueillir du bois dans les forêts alentours et le vendre. «La situation de pauvreté, le désespoir d'accéder à un poste d'emploi et la nécessité de compter sur soi poussent les jeunes à basculer dans l'illégalité», pense un sexagénaire qui précisera que la région s'est élevée contre les fossoyeurs de la République pendant toute la décennie noire. L'agriculture qui reste l'unique opportunité susceptible de résorber une bonne partie de la population connaît un essor faible. Les divers programmes retenus ne connaissent pas une grande avancée. Quelques familles ont investi dans l'apiculture, surtout que le village est entouré d'une forêt dense. La commercialisation du produit freine l'activité. L'agriculture qui continue à être traditionnelle se résume à nourrir la petite famille. Sur le plan de la couverture sanitaire, la région souffre d'une faiblesse majeure puisque la seule structure, une salle de soins, ne répond pas aux exigences de la population. Ne pouvant pas assurer les services nécessaires et appropriés, le manque de fournitures médicales, telles que les médicaments, le manque de personnel médical, obligent dans de nombreux cas les patients à aller vers les hôpitaux des villes avoisinantes. Les villageois, d'Ighil Nath Mohand, continuent à croire en l'avenir, eux qui ont longtemps souffert du fléau du terrorisme. L'inscription de plusieurs projets d'utilité publique et la détermination de l'administration locale à concrétiser ses promesses, sont des faits qui sortiront le village de son isolement et mettront un terme à des années d'oubli et de marginalisation. Pour cela, les villageois sollicitent l'intervention directe du wali et des autorités concernées pour les sortir du cercle de la misère et les privations qui leur sont imposées depuis des années.


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