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La Turquie demande l'arrestation d'Al Assiri et Al Qahtani
AFFAIRE KHASHOGGI
Publié dans L'Expression le 06 - 12 - 2018

La Turquie a demandé, hier, l'arrestation de deux proches du prince héritier d'Arabie saoudite Mohamed ben Salmane en lien avec le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi, accentuant la pression sur le dauphin saoudien mis en cause mardi par d'influents sénateurs américains. D'après l'agence de presse étatique Anadolu, la justice turque a émis des mandats d'arrêt visant Ahmed al-Assiri et Saoud al-Qahtani, accédant à la requête du procureur général d'Istanbul qui les soupçonne «fortement» de «faire partie des planificateurs» du meurtre.
Le général al-Assiri, ancien chef-adjoint du renseignement saoudien, et al-Qahtani, ex-conseiller «médias» à la cour royale, sont deux membres de la garde rapprochée du prince héritier saoudien. Ils ont été démis de leurs fonctions le 20 octobre alors qu'une tempête diplomatique s'abattait sur Riyadh après le meurtre de Jamal Khashoggi qui a considérablement terni l'image de la pétromonarchie, notamment celle de Mohamed ben Salmane, surnommé «MBS».
Si MBS nie vigoureusement tout lien avec le meurtre, la presse progouvernementale turque et des responsables sous couvert d'anonymat l'accusent d'être derrière le meurtre.
Et alors que le président américain Donald Trump s'est érigé en allié indéfectible de MBS, des sénateurs républicains ont affirmé mardi, après avoir été informés des conclusions de la CIA, n'avoir «aucun doute» sur le fait qu'il avait «ordonné» le meurtre de Khashoggi. «Je n'ai aucun doute sur le fait que le prince héritier» saoudien Mohamed ben Salmane «a ordonné le meurtre et a été maintenu au courant de la situation tout le long», a déclaré Bob Corker, chef de la puissante commission des Affaires étrangères au Sénat. MBS «est fou, il est dangereux, et il a mis cette relation (avec les Etats-Unis) en danger» car il n'est pas «fiable», a lâché Lindsey Graham, poids lourd du Sénat et proche du président américain.
La justice saoudienne a ouvert une enquête et s'est dit prête à coopérer avec les enquêteurs turcs qui mènent leurs propres investigations. Mais depuis le début de l'affaire, une extrême méfiance règne de part et d'autre. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a plusieurs fois réclamé l'extradition des suspects arrêtés par l'Arabie saoudite, mais sa demande est restée lettre morte à ce jour.
Riyadh insiste en effet pour que tout procès se déroule en Arabie saoudite. Le mois dernier, le procureur général saoudien a annoncé que parmi les 21 suspects détenus en lien avec l'enquête sur le meurtre, 11 avaient été inculpés.
Il a requis la peine de mort pour cinq d'entre eux. Selon le récit des événements par les autorités saoudiennes, al-Assiri a ordonné à une équipe de 15 agents saoudiens de ramener «de gré ou de force» Khashoggi en Arabie saoudite.


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