Le Qatar risque de ne pas tenir ses promesses d'amélioration des conditions de centaines de milliers de travailleurs immigrés avant le début du Mondial de football qu'il accueillera en 2022, a mis en garde mardi Amnesty International. Dans un rapport, l'organisation de défense des droits humains relève que malgré des "réformes naissantes", les conditions de vie et de travail pour "de nombreux travailleurs immigrés au Qatar restent difficiles". "Le temps presse si les autorités qataries veulent transmettre un héritage dont nous puissions tous nous réjouir, à savoir un système (...) mettant un terme aux abus et à la souffrance infligés chaque jour à tant de travailleurs immigrés", a souligné Stephen Cockburn d'Amnesty International.