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N'oublions pas...
20 ANS DE POUVOIR DE BOUTEFLIKA
Publié dans L'Expression le 04 - 04 - 2019


20 ans de réalisations
Il ne laisse pas un pays à genoux, mais une société qui aspire à plus de liberté et de démocratie. Mais si les Algériens se mettent à vouloir la liberté, c'est parce qu'ils vivent en paix... Ne l'oublions pas.
Arrivée à la tête de la République dans un contexte d'une extrême gravité, où les Algériens mourraient par milliers, Abdelaziz Bouteflika a entrepris son premier chantier avec détermination. Il s'était donné la mission de réconcilier les Algériens entre eux avec leur pays, faire taire les armes. Très peu d'observateurs à l'époque misaient sur le succès d'une pareille entreprise en quelques années, d'autant qu'à sa prise de fonction, les caisses de l'Etat étaient vides et les Algériens n'avaient pour ainsi dire, aucun espoir de voir leur situation sociale s'améliorer. Dans ses premiers discours, il disait toujours qu'il ne pourrait envisager un développement social et économique du pays, sans le retour de la paix. Les deux chantiers relevaient de l'impossible dans une Algérie exsangue et totalement coupée du reste du monde. Beaucoup de «vautours» attendaient patiemment, aux frontières du pays, que la République rende l'âme pour se partager son cadavre. Pour ceux qui n'étaient pas encore nés, en 1999, qu'ils sachent donc que leur pays était au fond du gouffre, souffrant d'une gravissime pénurie d'eau au point où il a été envisagé l'importation du précieux liquide pour alimenter les habitants de la capitale. Ailleurs dans le pays, la situation était dramatique, par manque d'eau, mais aussi en raison des massacres quasi quotidiens perpétrés par les hordes du GIA. Ne nous voilons pas la face. L'Algérie présentait un affreux tableau et les Algériens étaient considérés dans le monde comme d'affreux individus, violents et égorgeurs de bébés. Il fallait commencer par quelque chose et lorsqu'on s'est nourri de la glorieuse guerre de Libération nationale et servi son pays comme le plus brillant ministre des Affaires étrangères de sa génération, la mission n'était pas impossible.
La paix d'abord
L'homme a mis cinq années pour réaliser son premier chantier. Il a convaincu les Algériens à appuyer unanimement, par référendum, la Charte pour la paix et la Réconciliation nationale, après avoir fait adopter par la même voie, la Concorde civile. Même critiquée par quelques catégorie sociales de la tragédie nationale, la Réconciliation a eu manifestement un succès incontestable. Très peu ou pas de récidive du tout, un net recul de l'islamisme radical, la démarche de paix du Président a mis à l'abri l'Algérie contre les retombées sécuritaires du printemps arabe. Les statistiques produites par des centres internationaux spécialisés traduisent la réalité, selon laquelle, l'Algérie n'est plus pourvoyeuse de terroristes.
La sécurité revenue, l'autre grande mission du désormais président de la République aura été de sortir des pans entiers de la sociétée de l'extrême pauvreté. En quelques années, le pays s'est transformé en un immense chantier. Des barrages, des routes, des écoles, des hôpitaux ont vu le jour. Des connexions de régions entières au gaz de ville, le maintien intact de toutes les subventions... bref, le pays reprenait des couleurs dans un contexte financier qui s'améliorait de jour en jour. Une bouffée d'oxygène que le président a utilisée pour éteindre le feu de l'endettement extérieur. Ainsi, la décision «historique» de régler par anticipation la dette a permis au pays d'entrevoir son avenir économique avec la sérénité d'une nation véritablement souveraine. Associé à cet acte économique majeur, l'Etat a entrepris de créer un fonds de régulation des recettes. Ces deux décisions ont sauvé le pays d'une faillite certaine entre 2014 et 2019.
Mais avant d'en arriver à la crise financière, notons que le président a initié une hausse généralisée des salaires dans la Fonction publique, avec effet rétroactif sur 4 ans.
L'Algérie n'a pas un genou à terre
Outre ce coup de pouce salutaire au pouvoir d'achat des Algériens, l'Etat a engagé le plus ambitieux programme de réalisation de logements au monde. Au total plus de 4 millions d'unités ont été réalisées en l'espace de 20 ans. L'écrasante majorité des logements a été subventionnée par l'Etat. Un apport conséquent au bien-être des Algériens qui a fait gagner au pays plusieurs places dans l'Indice de développement humain du Pnud, jusqu'à hisser l'Algérie en tête des pays du Maghreb au 83e rang mondial.
Toutes ces réalisations, appréciées par les Algériens, ne peuvent être niées par les contradicteurs du chef de l'Etat. Il a certainement fait des erreurs. Il l'a admis lui-même dans sa dernière lettre aux Algériens. Il ne devait certainement pas prétendre à un cinquième mandat. Son oeuvre est imparfaite comme n'importe quelle autre oeuvre humaine. Il est parti après 20 ans à la tête de la République. Il ne laisse pas un pays à genoux, mais une société qui aspire à plus de liberté et de démocratie. Mais si les Algériens se mettent à parler de liberté, c'est parce qu'ils vivent en paix... Ne l'oublions pas.


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