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Les islamistes à l'affût
ILS APPORTENT UN SOUTIEN SANS AMBAGES À L'INSTITUTION MILITAIRE
Publié dans L'Expression le 22 - 04 - 2019

La mouvance islamiste veut tirer profit des manifestations
Le nouveau repositionnement de la mouvance islamiste en soutenant l'institution militaire dans son entreprise politique, n'est qu'une tactique relevant de sa démarche s'arc-boutant sur une approche participationniste et d'entrisme.
La mouvance islamiste adopte une stratégie dangereuse en faisant dans la «modération» tactique et en évitant de faire dans «l'intransigeance» doctrinaire comme cela était le cas durant les décennies précédentes.
Le mouvement populaire du 22 février a pris de court ladite mouvance qui se prenait pour une force mobilisatrice de premier ordre au sein de la société. Sa démarche qui faisait dans la déferlante il y a de cela plus de deux décennies n'est guère la même. Est-ce le reflux de cette mouvance qui est la cause ou c'est la leçon «assimilée» dans le but de se redéployer avec un autre look bon chic bon genre?
La crise qui taraude la vie politique du pays et la mobilisation populaire inédite dans l'histoire de l'Algérie indépendante font ressortir une espèce d'attitudes aussi bizarres que dangereuses d'une mouvance islamiste à l'affût, mais aussi faisant profil bas et qui n'ose pas griller ses cartes politiques au risque de se voir disqualifier et perdre une fois pour toutes son existence sur l'échiquier politique national. Le Mouvement de la société pour la paix et le Front pour la justice et de développement qui se présentent comme le concentré de la mouvance islamiste officielle, développent des positions qui provoquent de la stupéfaction chez les avertis et les observateurs de la situation politique dont fait preuve le pays.
Les islamistes dans toutes leurs variantes faisaient dans le semblant rejet «épidermique» de cautionner l'institution militaire comme manière de se montrer intransigeante vis-à-vis des choix qui remettent en cause le principe de la souveraineté populaire et la transparence dans la gestion des affaires politiques de l'Etat. Cette approche vient d'être remise en cause d'une manière spectaculaire par les tenants de cette doctrine obscurantiste en développant un discours qui caresse dans le sens du poil en vantant le rôle et la mission politique de l'institution militaire. Le communiqué du ministère de la Défense nationale lu par le chef de l'état-major Gaïd Salah en exigeant la «démission immédiate» de l'ex-président qui était en place avant le 2 avril, a été vu comme un geste salutaire par les variantes de l'islam politique en Algérie. Le MSP a de suite soutenu et apporté sa caution à la décision de l'institution militaire en soulignant que «nous sommes avec l'institution militaire constitutionnelle dans le cadre de ses prérogatives. Nous sommes favorables à l'accompagnement de l'armée pour arriver à une solution, réaliser le consensus national et la transition démocratique douce, mais sans qu'elle ne contrôle le pouvoir politique. Nous sommes contre les menaces planant sur la stabilité du pays, l'unité nationale et contre les complots visant l'institution militaire d'une quelconque façon, peu importe leurs auteurs». Qui aurait cru que les islamistes se démarquent avec cette façon la plus limpide aux côtés de l'armée qui fut un temps considérée comme putschiste, voire une junte au pouvoir?
Idem pour Abdallah Djaballah qui appelait de toutes ses forces à ce que l'institution militaire prenne acte aux côtés de la majorité du peuple qui exige le départ du régime.
En aucun cas la décision de l'institution militaire n'a été récusée ou rejetée par la mouvance islamiste quant à la démission de l'ex-président qui a sévi pendant deux décennies au pouvoir. Cette volte-face n'est pas soudaine ni gratuite, elle émane d'une stratégie qu'elle a adoptée depuis 2011 et la fin de 2013 après les échecs cuisants qui ont été essuyés par cette mouvance dans les pays où le semblant «printemps arabe» avait connu une véritable bérézina et tourné en destructions massives et massacres des plus dramatiques dans lesdits pays.
La takîya à laquelle les islamiste vouent une vénération qui dépasse la religion même, se dresse comme stratégie, voire une doctrine de toutes les organisations et les confréries de l'islam politique dont le but est de ne pas se perdre dans le tumulte politique des pouvoirs et des systèmes qui ne font que faciliter le processus à la nébuleuse islamiste pour rebondir au moment propice dans la perspective de s'emparer du pouvoir et se démarquer de l'héritage politique qui existait avant en le remplaçant par leur chimère et leur illusion faussement présentées comme une solution et une alternative en mesure de juguler tous les problèmes politiques et économiques auxquels fait face la société, à savoir la chari'a.
Le nouveau repositionnement de la mouvance islamiste en soutenant l'institution militaire dans son entreprise politique, n'est qu'une tactique relevant de sa démarche s'arc-boutant sur une approche participationniste et d'entrisme.


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