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Lakhdar Brahimi refuse le dossier irakien
CONSEILLER À L'ONU DEPUIS PLUSIEURS ANNEES
Publié dans L'Expression le 20 - 12 - 2005

Le diplomate algérien estime que les investigations menées par David Kay étaient «sérieuses».
L'actuel conseiller spécial de Kofi Annan, le diplomate algérien Lakhdar Brahimi, a estimé «très improbable» qu'il prenne en charge pour le compte de l'ONU le dossier irakien, «dans l'étape actuelle des événements», affirmant que pour le moment, «il préfère rester à Washington et continuer à suivre le développement de la paix dans le monde».
Cette réponse de Lakhdar Brahimi, faite à des médias américains, intervient après la démission de David Kay, qui présidait jusqu'à une date récente la commission chargée de faire la lumière sur la manipulation par Saddam Hussein des armes de destruction massive et les spéculations sur son éventuelle nomination en qualité de conseiller chargé des affaires irakiennes.
On sait que l'histoire des armes de destruction massive détenues par Baghdad est tombée à l'eau, ouvrant une large brèche aux hostilités contre Washington. La non-nomination d'un remplaçant à David Kay est synonyme de la confirmation de ses investigations en Irak et la fin des spéculations concernant la possession par Saddam de ces armes, qui, rappelons-le, étaient le motif invoqué par Bush pour envahir l'Irak.
Lakhdar Brahimi avait en charge précédemment le lourd dossier afghan, avant d'être nommé, à partir de janvier 2004, au poste de conseiller spécial de Kofi Annan, l'actuel secrétaire général de l'ONU. A ce jour, Washington estime que les recherches sur la possession par Saddam des armes prohibées ne sont pas finies, donnant, dès lors, libre cours à leur présence sur le sol irakien, alors que Kofi Annan, tout autant que Lakhdar Brahimi, estime que les recherches menées par David Kay sont «sérieuses» et peuvent être «définitives».
En octobre 2003, le rapport intérimaire du groupe d'inspection en Irak a été présenté par David Kay devant une commission du Congrès des Etats-Unis. L'audition s'était déroulée à huis clos, mais la CIA a fait une transcription de l'audition et a donné les tuyaux aux journalistes, sachant que, tôt ou tard, le rapport de l'audition serait rendu public. «La mission n'a pas trouvé d'armes de destruction massive en Irak». C'était le résumé de l'audition de David Kay, mais Washington s'était appliqué, depuis, à discréditer le travail de ce dernier.
Lakhdar Brahimi était alors représentant de l'ONU en Afghanistan, et envoyé spécial de Kofi Annan, mais il avait suivi de très près, en compagnie du secrétaire général, les travaux menés par David Kay, si bien que lorsque ce dernier clôturait ses recherches, les deux premiers étaient en parfait accord sur le fait que Bush a suivi une fausse piste. L'autre motif qui semble décider Brahimi à tourner le dos au dossier irakien, est que, aujourd'hui, les choses ont évolué dans tous les sens. Le jeu politique est allé loin, après les dernières élections, et la fracture entre chiites, kurdes et sunnites s'est élargie plus encore, ouvrant les portes à une possible guerre d'autonomistes. Sur un autre plan, la guérilla, menée par la résistance irakienne, et par des djihadistes qui gravitent autour de la nébuleuse Al Qaîda, mettent l'Irak sur une poudrière.
L'avenir en Irak reste flou et ouvert à toutes les conjectures. Et ce n'est pas Brahimi qui pourrait s'embourber dans un univers où Washington lui-même ne sait plus quoi faire...


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