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Les citoyens ferment la RN 24
POUR DENONCER LES SQUATTEURS À BEJAIA
Publié dans L'Expression le 29 - 04 - 2019

Profitant de l'absence des services de sécurité, occupés à encadrer le mouvement de protestation citoyenne et lutter contre la délinquance, les squatteurs des terrains publics et privés sont revenus en force dans leur besogne maintes fois dénoncée par les militants à Béjaïa.
Des dizaines de citoyens, conduits par des militants et protecteurs du patrimoine public et de l'environnement ont fermé, hier, la RN24 à hauteur du lieudit Fedja, pour protester contre la dilapidation du foncier public, y compris les terrains privés qui n'échappent pas à ce trafic très juteux dans une région où le foncier est très rare dans la commune de Béjaïa. Ces citoyens exigent «l'intervention rapide et efficace des autorités publiques pour arrêter ce massacre» qui a pris de l'ampleur, ces deux derniers mois à travers des opérations, effectuées «en catimini». La mafia du foncier a choisi, cette fois-ci, d'agir sur la bande côtière ouest de Béjaïa pour accaparer plusieurs hectares constructibles à travers «un plan machiavélique». Les manifestants veulent à travers leur action «faire barrage à une mafia foncière, se cachant derrière des personnes et des pseudos associations avec la complicité de certains fonctionnaires et élus».
Les citoyens frondeurs indiquent que des plaintes ont été déposées contre «X». Depuis, les services de sécurité et les squatteurs jouent au chat et à la souris. Dès que les gendarmes interviennent, les squatteurs disparaissent pour réapparaître juste après. Ainsi va le scénario qui a pris une ampleur considérable, ces deux derniers mois, au point de toucher gravement le Parc national de Gouraya, pourtant protégé par tout un arsenal de lois. «Il suffit d'appliquer la loi par une présence permanente sur les lieux des services de sécurité», préconisent les manifestants, qui ont pas à leurs premières réactions. Depuis quelques années déjà, la population de Béjaïa, sous la conduite de nombreuses associations, dont Ardh, ont alerté non seulement l'opinion locale, mais également les autorités à travers une multitude d'actions, dont les déclarations, les rassemblements et les fermetures de routes. Il y a plusieurs mois, d'autres citoyens se sont rassemblées devant la Conservation des forêts de Béjaïa pour dénoncer «des individus ont fait cadastrer plus de 200 hectares en catimini, alors que les propriétaires légitimes n'ont même pas été informés du passage des agents du cadastre». Le foncier fait de nouveau parler de lui à Béjaïa. Rare et majoritairement privé, le foncier relève d'une affaire juteuse lorsqu'on sait qu'un mètre carré est proposé à 30.000 DA. Récemment, une autre affaire du même genre a été dénoncée par le mouvement associatif de la ville. L'alerte a été donnée sur les réseaux sociaux. Les internautes signalent une opération de défrichement en cours au pied du mont Gouraya. L'assiette concernée par le défrichement se situe dans l'espace ravagé par les flammes d'un incendie qui a été provoqué en juillet 2016. A l'époque, on suspectait déjà «un acte criminel», supposé être l'oeuvre d'une mafia du foncier, qui sévit par ailleurs un peu partout aux alentours de la ville de Béjaïa. Ce qui s'avéra vrai à présent, puisque cette parcelle de terrain décimée en 2016 avec tout ce qu'elle compte comme espèces végétales endémiques de la région, fait l'objet de convoitise. Des individus, spécialisés dans la vente des terrains sont en passe de finir le défrichement avant l'acte de vente généralement illicite, si ce n'est pas déjà fait. Le même cas a été signalé au niveau de la forêt Sidi Ahmed. Munis d'autorisation de déboisement accordée par les services des forêts et dont les délais ont expiré, des individus auraient, selon le président de l'association Ardh, abattu plus d'une centaine d'arbres. A Bir Slam et Tazeboudjth, des forêts ont été brûlées puis défrichées et vendues en parcelles. Karim Khima, défenseur exemplaire du droit de la nature et du citoyen de l'association Ardh, rempart inébranlable de l'environnement et des habitants ont encore une fois donné l'alerte. «Le mobile est connu de tous. Accaparer des terrains et les vendre, l'Etat est impuissant», s'insurge cet autre citoyen dans un commentaire où d'autres s'interrogent. Jusqu'à quand cette impunité? Où sont les autorités communales? Où est la Conservation des forêts de la wilaya de Béjaïa? Où sont les responsables du Parc national de Gouraya? Autant de questions qui reviennent.


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